L’APN est hantée par ses parlementaires

La courroie de transmission du pouvoir.
La courroie de transmission du pouvoir.

La politique du clonage parlementaire est une pratique mafieuse qui relève du concept de la honte et de la dérision. La manipulation politicienne du parlement par le pouvoir est un paravent pour asseoir la tricherie et réconforter les contextes de la corruption politique. Le parlement algérien est une reproduction cartographique du paysage du pouvoir. Il implante à sa convenance des fonctionnaires qui chauffent les strapontins de la coupole parlementaire.

Dans l’ordre du raisonnable, par mesure d'éducation civique et patriotique, le parlementaire a la mission de se mettre au service exclusif de son citoyen et de sa patrie, le reste de ses pratiques aléatoires n’est que de la honte. Par ailleurs, l’intellectuel doit être à l'avant-garde de nos valeurs ancestrales, doit servir avec courage et abnégation le berceau patriotique. Il doit construire les modules du savoir, de la culture et de la science. Par contre, sa démission et sa compromission avec les forces obscurantistes du pouvoir et des lignes parallèles c’est de la honte. Le peuple ne peut être citoyen que s’il dévalorise la honte.Il doit réintégrer ses valeurs ethniques en combattant, avec la ferveur de ses aïeux, la clochardisation de son quotidien par l'acceptation de la honte comme concept d'admissibilité aux postes supérieurs. Le pouvoir qui ne prouve aucune culpabilité et qui reste indiffèrent face à la honte, qui ronge ses ressources humaines, est capable de produire des actes criminels au-delà de la conscience humaine.

La peur d’avoir honte et la peur d’entacher ses ancêtres est une source de noblesse, c’est autour de ces sentiments que pivote la génétique de notre Algérie profonde. Àu delà des frontières de ces gènes qu’est née la confiscation de notre identité,le délabrement de nos valeurs et de la morale collective. Ces fondements représentent la mamelle de notre histoire.

La course vers des strapontins parlementaires orchestrée, par des barons de la patate, par des tenants du pouvoir de change du dinar algérien en marché noir du square d’Alger, par des porteurs de la ch’kara et par l’ensemble des béotiens affairistes qui répondent au profil de la corruption, démontre le degré de décadence du pouvoir à persister dans sa logique génocidaire et dans sa politique de répression.

Le pouvoir réconforte ses assises par l’injection hormonale à contraception politique au sein de sa capsule parlementaire. Les prochains clones parlementaires doivent être formatés à la dimension de la jouissance papillonnaire du Rais. Le trabendisme politique est à l’oeuvre pour organiser un folklore au service de l'exécutif et à la pointure de la honte. Des opérations de montage, sur la base de transactions commerciales, se discutent et se disputent, dans les couloirs du pouvoir, pour s’offrir l'immunité parlementaire sans reconnaître, avec humilité, leur incompétence à honorer leur devoir vis-à-vis de nos martyrs, de notre histoire, de notre pays et de notre citoyenneté.

La criminalité politique de l’imposture excelle avec véhémence dans ce monde de la honte. Elle impose un ordre et une conduite indiscutable à notre patriotisme et à l’avenir de notre pays. La scène politique est stérilisée, à l’exception d’une opposition véritable qui combat avec amour de la patrie et qui refuse de cautionner l'aberration et la tricherie.

Le bal des sans abris politiques, entre dans l'arène sur la danse de flamenco et sur les termes contractuels du parrain et de la (main étrangère). L’organisation partisane de cette manifestation, travaille sur la vulnérabilité de notre population et sur l’absence d’un débat politique et intellectuel mature. Le pouvoir introduit sa pilule dans la capsule parlementaire, par l’instrumentalisation du terrorisme, par l’état de santé du Rais, par la polygamie et par le Diwan d’Abou Nouas aux fables de La Fontaine. Tout le reste n’est qu’un autre carnaval parlementaire, un fi dechra.

Une fois de plus, le pouvoir ne possède aucune capacité de prouver des émotions patriotiques à l'égard de notre identité. Il ne prouve aucune empathie envers ses citoyens. Il viole avec aisance et sans scrupule l’intégrité morale et physique de notre citoyenneté. Il s’expose, sans la moindre honte, sur la scène internationale pour représenter sa tricherie et pour parler au nom d’un peuple qui ne se reconnaît pas dans son pouvoir.

La honte de ne pas avoir honte est un trouble de la personnalité, caractérisé par un manque d’empathie et de remords. Le pouvoir affiche des émotions peu profondes, de l'égocentrisme et de l’imposture. Il adopte un comportement abusif, envers notre peuple et agit violemment dans la situation de perte du contrôle de son espace. Bien qu’il manque d’empathie et d'émotions patriotiques, notre pouvoir réussit à mentir toujours sur ce qu’il ressent et sur ce qu’il vit. Il reproduit, avec fierté, l’image de la honte dans toute son intégrité.

Notre combat libérateur s'avère difficile, complexe et indispensable, pour restituer El hechma au comportement et à l'éducation de nos moeurs politiques et pour faire jaillir les valeurs nobles de notre Algérie.

Brahim Gater

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Commentaires (4) | Réagir ?

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gtu gtu

merci

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gestion

merci

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