Les autorités interdisent une conférence de Younès Adli à Akbou
Sale temps pour la pensée et la liberté d'expression en Algérie. A la veille de l'élection législative, les autorités multiplient les interdictions de conférences publiques.
Selon une information rapportée par le site interne d'El Watan, les autorités ont interdit l'organisation d'une conférence autour de la pensée kabyle que devait animer l'écrivain Younès Adli. La même source nous apprend que la police a encerclé le siège du centre culturel pour empêcher la conférence et le chef de la police chargé de la besogne n'a avancé aucune explication aux organisateurs.
Pourtant, apprend-on, le maire de la commune a bien autorisé l'association Azday à tenir sa conférence publique. Alors sous quel ordre le chef de la police a ainsi agi ou simplement s'est-il affranchi de toute autorisation pour opérer ainsi ?
Les interdictions de débats publics se multiplient en Kabylie. Il y a dans le procédé comme une volonté de faire taire toute voix qui ne cadre pas au discours officiel. Après avoir étouffé le café littéraire de Bgayet, verrouillé les médias publics à toute expression libre, les autorités continuent à murer tous les espaces d'expression. En même temps, en haut lieu, on répète à tue-tête qu'en Algérie la liberté d'expression est respectée. Jusqu'à quand ?
Yacine K.
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merci
thanks
wanissa