Confessionnalisation rampante de l’Etat
Introduite par la Constitution du cinéma Majestic, la disposition édictant que "l’Islam est religion de l’Etat" ne faisait pourtant pas de l’administration algérienne un appareil confessionnel. Mais, sous le pouvoir Bouteflikien, le glissement a été engagé et continue de s’opérer. Paradoxalement, la confrontation avec la subversion islamiste, au lieu de déboucher sur une sécularisation assumée s’est avérée être une voie sinueuse mais certaine vers une théocratie molle et honteuse.
Lorsque la police interroge un citoyen, en l’occurrence Anouar Rahmani, écrivain et étudiant en droit, sur ses croyances et pratiques religieuses est-il possible d’affirmer qu’il existe encore, dans ce pays, une reconnaissance de la libre conscience ? Son tord est d’avoir campé dans l’une de ses œuvre un SDF, mentalement fragilisé, qui se prend pour Dieu. Les policiers se sont enquis de la confession de l’auteur, de son observation des cinq prières et du ramadan. Cerise sur le gâteau : ils lui ont demandé s’il était en capacité d’insulter M. Bouteflika ! Nous avons connu le cas d’une rédaction délatrice, qui a fait arrêter un caricaturiste pour un dessin tout à fait privé qu’elle jugeait attentatoire au chef de l’Etat ; nous connaissons désormais une police qui investigue sur la capacité à …
Anouar Rahmani n’est pas le seul à avoir été confronté à ce nouveau rôle des appareils de coercition. Slimane Bouhafs, croupit en prison pour ses choix religieux. Nos concitoyens du Mzab sont indexés pour cause de rite non conforme, l’Ibadhisme, le courant qui a propagé l’Islam en Afrique du Nord et leurs représentants sont emprisonnés par dizaines. Les Ahmadites sont pourchassés. Rachid Fodil et son camarade ont été condamnés pour blasphème... L’introduction du mot "Dieu" dans le code pénal[1] rend caduque une constitution de tout temps malmenée.
Et pourtant, l’illusion républicaine semble encore rassurante pour une classe politique en mal d’implantation et de représentativité. C‘est même l’opposition politique qui porte obstinément, à bout de bras, ce mythe d’une république démocratique et sociale. Qui de cette classe politique makhzen ou des Khodjas, Raïs et Deys la régence est dupe ? Aucun je crois ! Tous savent bien que, derrière la façade, les uns tiennent fermement les leviers et les autres vendent leurs âmes pour pas cher.
Le texte fondamental trituré par la dernière "révision" est plus bancal et décousu que jamais. Devenu subsidiaire au code pénal (vous me direz que c’était déjà le cas, depuis un moment, devant le "code de la famille") il est temps de dire l’exigence d’un combat pour une constituante algérienne souveraine. De revenir là où la clique militaro-bureaucratique des frontières a dévoyé l’élan militant des populations d’Algérie pour leur émancipation. Il est temps de jeter les masques et de les faire tomber. Notre question nationale reste pendante, il incombe aux algériens d’ouvrir les voies de sa résolution dans une perspective véritablement républicaine, démocratique, sociale, moderne en un mot, loin de l’échec de la régence et de l’impasse de la théocratie.
Mohand Bakir
[1] Art. 144 bis 2.du Code pénal
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Azul a Mohand Bakir
Yurek anida isteqareḍ ur-sliγara neγ ur-walaγara! Tezriḍ yernu taɛmdeḍ, ayen ituriḍ γef temsaltagi isardasen nu-adabu amesbatli n'Alzayer, d'eṭbut beli mači yiwen webrid edgi inṭadu. d'acu ken keč ta-ṭrguḍ awezγi. Tenwiḍ bučamar adyuγal d'aripublican, dilaɛnayek mur-daγedeniḍ d'acu n'ezetla iteṭkeyifiḍ? Teγileḍ aγref azzayeri dewin igzemren ad-yeḥlu su-gatan it-yuγen, atan yugaren ''Le Cancer''. yenyid yiwen umγar ditmurt: '' ami luken 14 laqrun agi uwatnaγ s' la bombe atomique akhir! wama tagartilt iγ-desan. '' yarnayid : '' Le Japon tawtit Marican, 50 isugassen ken helan, afeγen si yir lahlak''. Kačini a muhend taγileḍ, imi-tekateḍ di-l'MAK Annaγad Aqγayli. tenuwiḍ, Lezayer aṭsegem? Ilaq Ak-tidiniγ uqbel adifat, Taqbaylit taḥwaj arawis. ur-tezmirḍara, iyaɛdawen an-tudert wah-dek. akezlun akečen di-tiremt!
Said Sadi yejed awal, mana teṭa s'timadis inekrit : ''sedaw wabrid anig wabrid, laqraris d'abrid'',
ihi uγalted sabrid!
Voilà encore une victime du système mafieux. Un jeune écrivain qui aime écrire des romans et qui est victime d'une espèce de vermine qui n'aiment pas l'écriture qui peut déranger la brouette ?. Même sous Pinochet, la police ne demander pas si un citoyen peut insulter Pinochet ?. Mais dans le pays maudit et gouverné par la mafia d'Oujda (bouteflikistes), ils intérogent un citoyen pour lui demandé sa religion, s'il fait le carême, s'il est musulman, s'il insulte bouteflika ?. Moi je leurs : je v ous emmerde bande de cons lécheur de c. l de la brouette. Je pensé que la police et la gendarmerie avait un autre devoir : la défense et la sécurité du pays, du peuple et des biens ?. Et non ce genre de soucis ?. Occuper vous de vos missions nobles et respectueuses et non emmerder un jeune qui à écrit un roman ?. Vive l'Algérie, Vive La République Démocratique et Libre.