L’APC de Médéa ou la foire aux cancres !
Ils sont aux commandes d’une ville plus que millénaire, universitaire de surcroît, ils sont l’esbroufe même, ils sont l’ignorance et l’inculture dans toutes leurs dimensions, ils sont affairistes-affairés, ils font feu de tous bois pour arriver à leurs fins. Ils sont chefs de différentes commission, non sans avoir livré d’âpres batailles et de chantage en coulisses pour s’y imposer, des postes que le hasard et la bêtise leur ont offerts pour arrondir leurs fins de mois et leurs affaires. Eh oui Monsieur, il faut bien se sucrer sur le dos de l’état et du peuple !
Signe des temps, la ville ayant enfanté d’illustres personnalités culturelles et cultuelles n’en finit pas de broyer du noir, et subir, tour à tour, un vendeur de petit lait et un marchand de boudin de cachir à la sauvette, comme premier magistrat de la cité avec une flopée d’illettrés et d’ignorants comme adjoints dont l’indigence intellectuelle s’affirmant au niveau de l'ardoise. Des hommes faux à la place qu’il faut. Des élus de différents partis politique censés appliquer les projets politiques de leurs tutelles respectives mais jamais rappelés à l’ordre pour faire honneur à leurs respectabilité. Une assemblée populaire communale s’apparentant à une foire aux cancres d’une école élémentaire.
Dès lors, jusqu’à continueront les citoyens de la ville à faire à le dos rond à ces forfaitures, à ces incuries qui se font violence dans le quotidien du Médéen. A Médéa, la ville devenue savane, l’anarchie s’y est installée depuis fort longtemps, les godasses crottées ont fini par imposer la mentalité rurale et achever ce qui restait comme mondanité, comme raffinement, comme courtoisie, même le paysage écologique est saccagé par le couronnement sauvage des arbres. Nulle route de la ville n’est épargnée par les nids de poule et les crevasses et les cratères béants ; la gadoue est omniprésente.Noyés par la loi du nombre, les citadins d’autrefois se sont rétrécies, telle une peau de chagrin, devenant une minorité et préférant restés cloîtrés chez eux, pour ne pas à subir la vue de la désolation, du largage à vau-l’eau et du délabrement tentaculaire, d’une ville fondée par Bologhine Ibn Ziri, plus que millénaire, une ville qui a enfanté le Dr Bencheneb, le poète académicien Jean Richepin, les chouyoukhs Foudil Skender et Mustapha Fekhar, le compositeur Mahboub Batti, squattée, par une horde de vautours, d’analphabètes, et d’opportunistes de tous bords n’ayant aucune connaissance des affaires de la cité.
Leurs investitures arrivent à leurs fins, et rien, absolument rien, n’a été fait pour redorer le blason de la ville, trop occupés aux affaires scabreuses, juste Dieu, une ville et sa société civile sont régies par le droit, la loi et d’autres préceptes obligatoires pour faire établir l’ordre et la justice. Ici à Médéa, c’est la loi de la jungle, de la savane, l’on s’approprie des espaces publics, des trottoirs publics, des parkings publics en toute impunité, la conduite automobile n’étant pas du reste, plus de sens interdits, plus de stop, plus de feux rouges à respecter. Un plan de circulation de la ville est fin prêt et ne demande qu’à être installé, en vérité, la politique du "vas-y que je te pousse" étant de mise.
Moult projets de réalisations abandonnés ou en suspens, 14 au total depuis 2012 et autant de budgets de projets reversés au trésor public d’une valeur de plus de 70 milliards pour leur non-réalisation suite aux multiples blocages des élus qui ne se sont pas mis d’accord sur l’attribution des marchés aux entrepreneurs, chacun voulait y placer son protégé et ses intérêts. Plus de 90 projets ont été proposés au conseil sans pour autant être concrétisés. L’insouciance et l’inconscience des décisions maladroites prises par le secrétaire général et les membres de l’administration générale de la mairie ne semblent point interpeller le wali actuel, dont la marque de fabrique est le retard rappelez-vous sa “salât de l’aid el’fitr 2016", reportée à plus d’heure, c’est dire que Médéa et ses contrées proches et lointaines attendront encore un temps pour voir le bout du tunnel par une oblativité toute relative de ses administrateurs.
"Tout est affaire de décor, changer de lit, changer de corps...", disait Léo Ferré , Il est temps pour la société civile de Médéa de faire entendre sa voix...Il est temps et très urgent que cela change pour faire barrage à ces élus de l’apocalypse, leur temps est compté ! Les prochaines élections s’annoncent à l’horizon, une occasion unique pour se débarrasser de ces flagorneurs et les jeter dans la poubelle de l’histoire, notamment en y participant massivement, s’y abstenir a coûté très chèrement aux citoyens et à la ville. Ne dit-on pas que les absents ont toujours tort... C’est tout dire !!!
Brahim Ferhat
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Prédiction du vénéré Marabout Hadj Behloul, décédé et enterré à Aïn-Boucif prés de Médéa en 1878 :
« Les Français partiront tous un jour, et vous chercherez en vain un de leur chapeau pour l’embrasser…
vous songerez alors, un peu tard, à tous les bienfaits dont ils vous comblaient, et, de vos yeux couleront des larmes de sang»
(Cette prédiction a été relevée dans les archives officielles de la Mairie d’Aïn-Boucif dans le Titteri) !
ce qui vaut pour Médéa vaut pour toute l' Algérie !