Ali Benflis :"Si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui,..."
Extraits de l’intervention de M. Ali Benflis, Président de Talaïe El Hourriyet, à l’occasion de la célébration de la journée du Chahid, organisée par le Bureau Territorial du Parti à Oran.
Chères militantes et chers militants,
Chères concitoyennes et chers concitoyens.
(...) Nous sommes réunis, ici, pour célébrer la journée du Chahid, c'est-à-dire la journée de celles et de ceux qui ont assumé leur devoir national et leurs responsabilités de patriotes à un prix que seuls les plus grands sont prêts à consentir, le prix de leur vie. Parce qu’ils ont accepté de payer ce prix-là, aucune journée, aucune semaine, aucun mois et aucune année ne sauraient être assez longs pour leur témoigner la reconnaissance éternelle de la Nation et pour nous permettre de nous acquitter de la part la plus infime de l’immense dette que nous avons envers eux. Ce que nous devons à nos martyrs ne se célèbre pas en un jour fut il le plus long. Leur mémoire a l’éternité pour elle. Leurs noms sont de ceux qui résonneront à travers les siècles, portés par des générations succédant aux générations qui sauront conserver intacts et puissants dans notre mémoire collective l’immensité et l’exemplarité de leur sacrifice. Oui, la mémoire du martyr ne s’efface pas de la mémoire collective. Nos martyrs sont les guides de nos pas lorsque nous entendons servir notre pays. Nos martyrs sont aussi avec nous pour nous rappeler à chaque instant qu’aucun sacrifice n’est assez grand lorsque le sort de la Nation en dépend. Nos martyrs sont, enfin, nos éveilleurs de conscience à chaque fois qu’un péril menace notre pays et qu’une adversité contrarie sa marche vers l’accomplissement de son destin.
De la mort peut naître la vie et c’est par le martyre du meilleur de ses enfants que l’Algérie est revenue à la vie.
Les martyrs sont les grands bâtisseurs des Nations, dont le sacrifice éclaire le chemin et sacralise la cause et les idéaux pour lesquels ils sont tombés. Ils sont la source d’inspiration qui ne se tarit pas. Ils sont l’exemple et le modèle vers lesquels l’on se tourne lorsque l’adversité est forte, lorsque les obstacles sont durs à surmonter et lorsque les épreuves paraissent bien ardues à relever.
Le sacrifice des martyrs n’est jamais vain pour les Nations qui comprennent pourquoi il a été consenti et qui savent comment en faire le moteur puissant de leur marche en avant.
Pourquoi Ahmed Zabana et Ali Cherif Cheriet sont-ils tombés en martyrs ; première et dernière victimes de la monstrueuse guillotine? Ahmed Zabana a lui-même répondu à cette question existentielle par excellence dans une lettre à sa famille et à sa mère plus précisément où il a écrit que «la mort pour la cause de Dieu est une vie qui n’a pas de fin et la mort pour la Patrie n’est qu’un devoir».
Mieux que des volumes et des traités, cette phrase, si simple mais si éloquente, si claire mais si lourde d’une charge émotionnelle incomparable, résume ce qu’est le patriotisme vrai, le patriotisme qui ne calcule pas, le patriotisme qui donne et n’attend rien en retour et le patriotisme dans lequel tout s’efface devant le bien pour la Nation.
Pourquoi Hamou Boutlilis et Ibrahim Zeddour sont-ils tombés en martyrs ? Ils sont comme mon père, des martyrs sans sépultures dont l’Algérie toute entière est la tombe et le lieu de leur dernier repos. Ils ont consenti le martyr parce que leurs frères et leurs sœurs étaient opprimés, exclus et asservis sur leur propre terre. Ils se sont levés, ont combattu en héros et sont tombés en martyrs pour que les Algériennes et les Algériens recouvrent leurs droits spoliés, leurs libertés confisquées et leur citoyenneté ignorée dans le pays de leurs ancêtres. (...)
Mesdames et Messieurs,
Avons-nous su prendre le relais et perpétuer la cause et l’idéal pour lesquels nos martyrs sont tombés ?
Des journées de commémoration, comme celle-ci, sont pour tous les peuples et pour toutes les Nations, un moment d’introspection collective. En pareil moment, il y a des questions inévitables que chacun d’entre nous doit se poser et que nous devons poser les uns aux autres. Avons-nous su prendre le relais et perpétuer la cause et l’idéal pour lesquels nos martyrs sont tombés ? Avons-nous été les fidèles exécuteurs de leur testament politique ? Avons-nous été à la hauteur de leur sacrifice ? Avons-nous après eux, su bâtir l’Algérie qu’ils ne pensaient que juste, égalitaire et solidaire et qu’ils ne rêvaient que grande, fière et prospère ?
Nous avons honoré nos martyrs en érigeant des stèles à leur mémoire. Nous avons composé des hymnes chantant leur gloire. Nous avons porté leurs noms au fronton de nos écoles, de nos lycées et de nos universités. Nous avons donné leurs noms à des chemins, des rues et des avenues ; des villes, des quartiers et des aéroports perpétuent leur mémoire en portant leurs noms.
Devons-nous, pour autant, avoir le sentiment du devoir accompli envers eux ? Devons-nous considérer que nous nous sommes acquittés de notre dette envers eux ? Et pouvons-nous leur dire sans hésiter et sans manquer d’assurance : "Dormez en paix, Martyrs, l’Algérie se construit comme vous le vouliez et comme vous en rêviez".
Les Martyrs de la Nations attendent de nous plus que cela, beaucoup plus que cela, eux qui ont incarné jusqu’au bout l’esprit de résistance et de combat par lequel s’est forgée notre grande Nation et qu’elle a su insuffler en chacun de ses enfants, génération après génération, siècles après siècles et millénaires après millénaires.
Si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui, il éprouverait de la peine à la vue de l’Algérie qui n’avance plus mais qui stagne ou recule en se laissant distancer par les autres Nations du monde dans la marche vers le développement, la prospérité et le progrès.
Si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui, il s’indignerait de voir l’Algérie dont il a irrigué la terre de son sang, n’être plus qu’un objet de dérision ou de commisération pour les autres Nations du monde.
Si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui, il serait envahi de frustration et de tristesse à la vue de l’Algérie figée devant des horizons bouchés, impuissante devant les défis qui s’accumulent et comme tétanisée face à l’ampleur de crises qu’elle ne sait comment surmonter.
Si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui, il serait submergé d’angoisse à la vue de l’Algérie qui doute, face à l’Algérie incertaine quant aux lendemains et face à l’Algérie en manque de projet, de cap et de repères.
Si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui, il serait saisi de désespoir, lui qui n’a jamais désespéré, de voir que les droits, les libertés et la citoyenneté dont il a porté haut l’étendard peinent à s’imposer dans notre pays comme des acquis irrécusables de l’œuvre grandiose de la libération nationale pour laquelle il a fait don de sa vie.
Si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui, il serait frappé de stupéfaction à la vue d’un Etat Algérien où la personnalisation du pouvoir a triomphé, où le mépris de la Constitution et des Lois est une ligne de conduite où les gouvernants n’ont aucun compte à rendre aux gouvernés et où la prédation du bien public ne connait pas de limites.
Si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui, il constaterait avec effroi qu’au XXI ème siècle l’Algérie est toujours un pays archaïque politiquement, arriéré économiquement et dévitalisé socialement.
Oui Mesdames et Messieurs, si le martyr revenait parmi nous, aujourd’hui, il aurait beaucoup de motifs de regrets et d’angoisse quant au sort malheureux que connait notre pays.
Vous-même, vous constatez que notre pays n’est pas dans une situation enviable. Les occasions ne lui ont pas manqué, mais il n’en a saisi aucune. Les capacités et les ressources ne lui ont pas manqué non plus, mais il n’en a pas fait le meilleur usage. Et à chaque fois que de grands choix devaient être faits, la pérennité du régime politique en place a été préférée au salut du Pays.
Tout cela nous a menés à cette impasse politique totale que nous constatons chaque jour. Le pays n’est pas gouverné. Le gouvernement improvise puis revient sur ses improvisations. Chaque année, le Parlement bat des records d’oisiveté par le non rentabilité législative qui va de pair avec elle. L’administration publique est livrée à elle-même. Les institutions républicaines devenues dysfonctionnelles laissent les plus grands problèmes du pays en jachère. Et devant nos yeux incrédules, l’horizon s’obscurcit chaque jour davantage devant notre pays.
Par temps calme, la légitimité des institutions peut apparaître à certains comme un luxe dont ils peuvent se dispenser. Mais par temps tourmentés, l’illégitimité des institutions se paye au prix fort. Pourquoi ? Parce que des institutions illégitimes ne peuvent pas être entendues lorsqu’elles appellent à l’effort. Parce que l’appel au sacrifice provenant d’institutions illégitimes ne peut avoir d’écho dans les profondeurs de la société. Parce que les paroles comme les actes d’institutions illégitimes ne sont pas crédibles et dignes de foi pour nos concitoyennes et nos concitoyens.
C’est par leur légitimité que les institutions entretiennent la confiance qui leur est accordée. C’est par leur légitimité, aussi, que les institutions forcent le respect de leur parole et l’autorité de leurs actes. C’est par leur légitimité, enfin, que les institutions peuvent rassembler toute la Nation autour d’elles lorsque des circonstances aussi graves que celles que nous vivons le commandent.
Dans l’état où elles se trouvent – un état d’immobilisme généralisé -, les institutions en place ne rassurent absolument personne quant à leur capacité de relever les défis politiques, économiques et sociaux d’une acuité rare et d’une envergure exceptionnelle qui se posent au pays.
Faute de pouvoir relever ces défis, le régime politique en place a choisi d’en détourner les yeux. Il poursuit obstinément sa quête de pérennité et de survie et agit comme si ces défis n’existaient pas et qu’ils ne se posaient pas.
Dans quatre mois, la crise économique achèvera sa troisième année. Pourtant, à ce jour, aucune stratégie de riposte digne de ce nom n’a été conçue pour la prendre en charge effectivement et la traiter de la manière diligente et performante qu’elle requiert.
Le Fonds de régulation des recettes est en voie de tarissement. Les réserves de changes du pays sont en chute libre. L’amnistie fiscale n’a pas produit les résultats qui en étaient escomptés. L’emprunt national n’a pas généré le moindre frémissement d’enthousiasme et n’a pas été à la hauteur des espoirs que pouvaient permettre les taux d’intérêts élevés qu’il offrait. Enfin, notre pays vient d’accomplir les premiers pas le menant à renouer avec l’endettement extérieur.
Face à cette crise, nos gouvernants n’agissent pas, ils font le dos rond et se contentent de subir. Et c’est ainsi que les prix flambent sur les étals de nos marchés, que la monnaie nationale se dévalue à une allure vertigineuse, que le pouvoir d’achat s’érode à un rythme effréné et que la tendance haussière du chômage s’accentue de jour en jour.
Les raisons de la montée des tensions sociales ne sont pas ailleurs que dans ces facteurs dont l’effet cumulateur a des retombées ravageuses sur l’ensemble de la collectivité nationale. Et comme d’habitude, c’est l’Algérie des déshérités, c’est l’Algérie des laissés pour compte, c’est l’Algérie des marginalisés et des exclus et c’est à l’Algérie des sous- citoyens qu’il est demandé de s’acquitter de la facture de l’austérité dont les pouvoirs publics peinent à cacher le nom.
Mais, pendant ce temps-là, la corruption accomplit toujours ses basses œuvres. La fuite des capitaux ne se relâche pas. La fraude au commerce extérieur sous toutes ses formes a toujours de beaux jours devant elle. L’évasion fiscale poursuit sa course devant la légalité qui n’arrive toujours pas à la rattraper. Et les fortunes amassées de manière douteuse continuent à s’exhiber sans pudeur et sans crainte.
La crise économique a pris les couches les plus vulnérables dans sa tourmente. L’Algérie des nantis et des nouveaux riches hautains, arrogants et méprisants, jette, quant à elle, un regard dédaigneux sur cette crise qui ne la concerne ni de près ni de loin.
Cette Algérie-là est un sanctuaire inviolable pour la minorité protégée, privilégiée et gâtée du pouvoir en place. Rien ne l’atteint, pas même une crise économique dont la prise en charge suppose de grands sacrifices consentis par tous à la mesure de leurs capacités contributives.
Vous conviendrez avec moi, Mesdames et Messieurs, que cette situation politique, économique et sociale qui prévaut dans notre pays et que je viens de décrire à grands traits, n’est pas des plus reluisantes. Cette situation inquiète plus qu’elle ne rassure. Cette situation préoccupe plus qu’elle ne tranquillise.
Dans un pays normal et fonctionnant normalement, ces crises politiques, économiques et sociales, constitueraient la plus haute préoccupation du moment sur laquelle aucune autre préoccupation ne viendrait prendre le pas. Ces crises seraient au cœur de toutes les attentions, de tous les débats et de toutes les initiatives. Toutes les capacités et toutes les ressources auraient été mobilisées et orientées vers le règlement de ces crises de toute urgence et toute affaire cessante.
Dans notre pays ce n’est pas le cas. Le régime politique en place, l’a mis dans un état de fonctionnement anormal. Ce n’est pas l’impasse politique, ce n’est pas la crise économique, ce n’est pas la montée des tensions sociales qui sont au centre de toutes les réflexions, de tous les débats et de toutes les initiatives.
Non, la plus haute préoccupation du moment pour nos gouvernants - et pour eux seuls -, ce sont les élections législatives à venir. La tempête politique, économique et sociale menace, mais nos gouvernants pensent s’en protéger par le parapluie des élections.
Bien sûr, si un système démocratique et un Etat de droit sont dans une impasse politique, les élections leur permettent d’en sortir. S’ils se trouvent dans une situation où leurs institutions n’assument plus leurs prérogatives, comme il se doit, des élections procèdent à leur remplacement. Et s’ils connaissent un problème de légitimité des pouvoirs, ce sont des élections qui leur renouvellent régulièrement cette légitimité.
Dans les systèmes démocratiques et les Etats de droit, les élections servent à faire émerger de nouveaux projets politiques lorsque les projets politiques en vigueur ne conviennent plus. Dans ces systèmes et dans ces Etats, les élections servent aussi à substituer à une gouvernance qui a failli, une gouvernance investie d’une confiance nouvelle.
Enfin dans ces systèmes et dans ces Etats, les élections sont les instruments de l’alternance au pouvoir par laquelle ils se régénèrent, se donnent un nouveau souffle, s’adaptent aux mutations et poursuivent leur marche en avant dans leur quête d’une performance politique, économique et sociale toujours plus grande.
Dans notre pays, les élections ne servent à rien de tout cela.
Dans notre pays, les élections se suivent et se ressemblent et sortent du même moule de la tricherie politique et de la fraude électorale.
Dans notre pays, les élections passent, mais le système politique en place demeure.
Pour ce système politique, la légitimité n’est pas un souci. La représentativité ne compte pas. La confiance est secondaire. La performance des institutions n’est pas un facteur déterminant.
Il y a un immense fossé entre notre système politique non démocratique et les autres systèmes démocratiques dans le monde. Il y a une énorme différence de conception des élections entre notre Etat et les autres Etats de droit dans le monde.
Dans notre pays les élections servent à embellir la devanture du pouvoir en place qui a à cœur de projeter de lui-même l’image d’un bon fonctionnement démocratique au-dedans et surtout au dehors.
Dans notre pays, le pouvoir en place se contente d’une légitimité fictive et il fraude pour se la donner.
Dans notre pays, les élections sont la carotte et le bâton ; la carotte pour récompenser les fidélités, les loyautés et les allégeances au régime politique en place ; et le bâton pour les opposants, les critiques et les insoumis.
Des élections conçues de cette manière-là sont une perte de temps pour tous et surtout pour notre pays qui a plus grave à gérer et plus urgent à faire : l’impasse politique, la crise économique et la montée des tensions sociales.
Des élections conçues de cette manière-là sont dégradantes pour tous et surtout pour nos concitoyennes et nos concitoyens qui, une fois de plus, n’auront aucun mot à dire et aucun jugement à prononcer à l’occasion de l’échéance législative à venir.
Des élections conçues de cette manière-là aboutissent fatalement à une compétition politique dont le sort est déjà scellé. Cette compétition électorale se déroulera comme le veut le régime politique en place. Elle obéira aux règles qu’il a déjà édictées unilatéralement et arbitrairement. Ses résultats ne sont pas un mystère et ils seront ceux qu’il aura lui-même prédéterminés selon son bon plaisir.
Il y a six semaines, notre parti a exprimé son refus de participer à une compétition électorale aussi outrancièrement manipulée et faussée. Le régime politique en place a ses préoccupations et nous avons les nôtres : il se préoccupe de son sort, nous nous préoccupons de l’Algérie.
Le régime politique en place a ses priorités et nous avons les nôtres : ses priorités sont de sauver un système politique archaïque, de se mettre à l’abri en priant que les cours du pétrole remontent au plus vite et de prier aussi que la montée des tensions sociales s’infléchissent sans lui occasionner de mauvaises surprises et de dommages qu’il ne pourrait pas supporter.
Nos priorités sont différentes : elles visent à moderniser notre système politique, à rénover notre système économique et à introduire de profondes réformes sociales qui mettront notre pays au diapason de son environnement et de son temps.
Le régime politique en place a ses objectifs et nous avons les nôtres : ses objectifs s’incarnent dans le maintien du statu quo, les nôtres s’incarnent dans le changement ordonné, consensuel, ordonné et apaisé.
Aujourd’hui, le salut de l’Algérie n’est pas dans la stagnation, dans le statu quo et dans l’immobilisme face à des horizons bouchés.
Le salut de l’Algérie n’est ni dans le déni des défis qui se posent, ni dans les tentatives désespérées d’en détourner les regards et encore moins dans les mêmes tentatives désespérées d’en minimiser l’acuité, la complexité et les périls.
Le salut de l’Algérie n’est pas dans la fuite en avant et le refus d’assumer le fardeau de la prise en charge et du traitement de ces défis. Le salut de l’Algérie est dans le changement, dans le renouveau et dans la réforme.
De ce point de vue là, le changement ne s’opèrera pas, le renouveau ne se réalisera pas et la réforme ne s’effectuera pas sans un dialogue national rassembleur, inclusif et constructif.
Le salut de l’Algérie commande l’entière mobilisation des moyens, des capacités et des ressources de la Nation. Il ne s’accommode pas ni ne tolère la division des rangs, les béances dans le tissu national et les confrontations stériles qui n’aident pas à mettre la Nation sur la seule voie digne d’elle, celle de la modernité et du progrès.
Telles sont les conditions du redressement national salutaire et tels sont les fondements de l’éveil national aux grands enjeux du moment.
Ali Benflis
Commentaires (5) | Réagir ?
merci bien pour les informations
ddanke schoon