Les maestros de la bêtise et de l’hypocrisie
En plus d’être nuls, prétentieux et totalement incompétents, ils se permettent aussi d’être sots.
Mais d'où leur vient ce don de se donner en spectacle aux yeux de l’opinion internationale, de sortir des formules d’un autre âge pour bien se distinguer parmi les derniers de la classe, de se prendre pour d’habiles braconniers louvoyant avec le gibier quand ils ne font que se tirer une balle dans le pied.
Le président du FCE, Ali Haddad, vient de faire une brillante démonstration de ce que peut engendrer le génie algérien de la bêtise. Il vient de refuser de prendre part à un petit déjeuner-débat sur "l’Algérie de demain", organisé à Paris par l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED) sous le prétexte imbécile que "le débat projeté porte sur un thème qui ne peut se traiter en dehors de l’Algérie". Universitaires, chercheurs du monde entier, vous êtes avertis : si vous prévoyez de travailler sur l’Algérie, prenez un billet d’avion et réservez une chambre d’hôtel à l’Aurassi. Tout débat sur l’Algérie ne peut se faire qu’en Algérie ! Le comble !
Que cette frilosité participe d’une crainte de cautionner des conclusions défavorables à notre pays ou d’une incapacité à soutenir un échange sur l’Algérie que M. Haddad et ses amis ont brillamment conduit à la faillite, la réponse du chef du patronat est nulle, baroque et complètement absurde, pénalisante en termes d’image ou ce qui reste d’image du pays. Elle ne fait que trahir l’embarras du gouvernail algérien devant la réalité.
Ils vont appeler cela "patriotisme". La preuve que nos séniles dirigeants n’ont aucune conscience de leur indigence, est que le sieur Haddad a fait publier sa lettre de refus dans la presse.
Il est vrai que l’étranger, pour la bande qui nous dirige, ne doit pas abriter des débats sur l’Algérie mais seulement des placements bancaires venus de l’Algérie, des investissements d’Algérie et des comptes offshore.
Didou
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merci
Merci