A quand un Front de Gauche en Algérie ?
Peut-on imaginer un jour un Front de Gauche en Algérie ? Où toutes les forces politiques, qui ont un projet de société, de substance démocratique et moderne, et qui peuvent constituer une force où l’idéale est "le projet social et politique" et non pas "les hommes providentiels" ! Une Gauche capable de regrouper des sociaux-démocrates, des socialistes, des marxistes, des communistes, des trotskistes, etc., bref, toute force qui espère à la justice sociale, à l’égalité, la solidarité, l’humanisme, la laïcité, l’universalisme, dans le cadre du respect des droits institutionnels et les libertés individuels.
Les partis politiques algériens, dites de l’opposition, qui ne cessent de se chamailler, et en même temps, ils perdent leur idéal politique, on parle plus de la laïcité, ni des valeurs universelles, ni républicaines, ni de nos différences cultuelles et culturelles, non plus, de nos différences politiques. Désormais, les discours politiques sont réduits à la participation ou non aux élections, sans imposer des identités politiques pour chaque parti.
Au moment que dans le monde, les élections sont de plus en plus organiser à partir de la base et non pas du "en haut" ! Notre tradition est riche en modèle de gestion de la cité, ainsi, le modèle de "la Tajmat" avec des appellations différentes, selon les régions, est le bel exemple de la démocratie participative. Les partis politiques, et surtout de "la gauche", doivent s’y inspirer pour donner plus de légitimité à la pratique politique et surtout à sa représentativité.
La crise politique dont nous y vivons émane principalement de l’absence du projet politique et surtout de la représentativité politique. Il est temps que les guerres des chefs cessent, afin d’offrir à notre pays un avenir stable et prospère ! L’idéal n’est pas une illusion, cependant, il se construit avec des hommes et de femmes capables d’assumer un projet de société et de le représenter.
Les partis politiques ont une responsabilité, également, pour sortir de cette crise et surtout d’offrir de nouvelles alternatives, non pas uniquement dans le discours ou dans la personnalité "providentielle", mais dans la pratique politique, c’est-à-dire un cadre où se regrouperaient des forces politiques, légitimée par la base et par la voie électorale et non pas dans "les chambres noires".
Yazid Haddar
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verry nice post, thanks for share
http://virtuelcampus. univ-msila. dz/inst-gtu/
Je ne veux pas d'une gauche stalinienne, militariste, anti-populaire, élitiste, réactionnaire... Le socialisme du FFS me va bien, je le trouve le mieux adapté à notre société !