Dans la tourmente, Mohamed Raouraoua rue dans les brancards
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, est, depuis la piteuse élimination des verts de la CAN, la cible privilégiée des médias Algériens qui réclament à l'unanimité sa démission. Dans la tourmente, ce dernier aggrave son cas avec une communication incongrue et très mal maîtrisée.
Pour commencer, le président de la FAF s'est aventuré à pondre un communiqué sur la site officiel de l'instance qu'il préside pour, dans un premier temps, réaffirmer et confirmer qu'il restera a son poste jusqu'à la prochaine assemblée général de la fédération, et par la même occasion, démentir une déclaration "imaginaire, fausse et mensongère" qu'il n'aura jamais faite a une chaîne de télévision privée se permettant au passage une sévère critique a certains médias qui "semblent totalement ignorer les règles élémentaires d’éthique et de déontologie qui doivent caractériser le travail quotidien des professionnels de la presse".
Mais voilà que la chaîne en question décide de diffuser des passages enregistrés de la conversation téléphonique entre le patron de Dely Brahim et un des journalistes. Dans cet enregistrement, Raouraoua tiendra des propos graves, voire passibles de poursuites judiciaires.Soumis a une terrible pression, il n'a fait preuve d'aucune mesure, allant jusqu'à proférer des menaces d'agression physique sur l'un des animateurs de la chaîne, trop critique a se yeux. "S'il n'arrête pas, je vais lui régler son compte, devant chez lui-même". On l'entend dire dans cet enregistrement, dans lequel il n'épargne pas certains chroniqueurs de l'émission qu'il qualifiera de «mercenaires, de voyous et de racailles". Il nommera certains de leurs noms et un autre de juste de "Kabyle". l'animateur en question avouera d'ailleurs que ce n'est pas la première fois qu'il reçoit des menaces de ce genre.Dans un entretien accordé au site de la même chaîne qui l'emploi, il révélera que des «émissaires» de Raouraoua lui ont «conseillé» a plusieurs reprises de cesser la critique contre l'homme fort de la FAF capable,selon eux, de "dégommer des ministres". C'est ce "Pouvoir" supposé ou réel que Raouraoua utilise pour imposer ses lois en donnant l'impression de ne craindre personne. D'ailleurs, dans ce même entretien téléphonique, il reconnaît "avoir" des soutiens hautement placés qui lui ont déconseillé de «démissionner il y a deux ans» en poursuivant qu'il n'a de "leçon a recevoir de personne en matière de gestion".Des propos qui peuvent lui causer de graves ennuis, en haut lieu justement.
Lorsque Raouraoua affirme qu'il ne rendra de compte a personne, cela contredit les affirmations du ministre des sports El Hadi Ould Ali et du Premier ministre, Abdelkader Sellal lesquelles soutiennent que la FAF doit s'expliquer sur cette déroute des verts en terre gabonaise. Raouraoua, en voulant éteindre l'incendie n'a fait que rajouter de l'huile sur le feu.N'aurait il pas fallu qu'il quitte Paris et se présenter devant la presse pour s'expliquer en toute franchise au lieu d'accorder des entretiens en "off" pour se démentir par la suite ?Il n'est pourtant pas a sa première «gaffe» dans ce domaine.On se rappelle tous qu'il a déjà démenti avoir quitté Franceville, en publiant un "selfie" prouvant sa présence au stade alors que lui se trouvait dans l'avion en direction de la capitale française.Aussi, hier, le site de la FAF publie un communiqué dans lequel on annonce la démission de Leekens et le renvoi de l'ensemble du staff technique, mais dix minutes après, le dit communiqué est "corrigé" pour ne garder que le départ du sélectionneur. Le rédacteur du communiqué a du recevoir un coup de fil de celui que tout le monde surnomme "Elhaj" l'homme a tout faire de la FAF !
R.S
Commentaires (2) | Réagir ?
merci bien pour les informations
Mr Raouraou vous n' etes pas un empereur mais vosu avez construit un empire, c'est kif kif.