Le ministre de l'Intérieur menace les partis qui boycottent les législatives
Sous le règne d'Abdelaziz Bouteflika, on n'a pas le droit à la contestation. Tout parti aussi reconnu qu'il puisse être peut subir les foudres du ministre l'Intérieur, Noureddine Bedoui.
Le boycott est interdit en Algérie. Le ministre de l'Intérieur vient de le signifier très clairement. Les partis qui se risqueraient de mener une campagne de boycott des prochaines élections prendraient le risque de voir leur agrément retiré. Ce sont les menaces que le ministre Noureddine Bedoui.
Ali Benflis et son mouvement sont avertis. Le ministère de l'Intérieur va sévir contre eux. "Nous ne donnpons pas seulement des agréments pour les présidentielles !", tonne le ministre de l'Intérieur. Et de souligner que le processus d'octroi des agréments sera revu dans un futur proche. La raison ? Punir les formations politiques qui ne participeraient pas aux élections. Des amendements sont prévus dans le projet de loi portant les partis politiques. Dans une déclaration reprise par l'APS, il a soutenu que ses services s'attelaient à "élaborer comme la loi sur les partis, la loi sur les associations et le code communal qui "comporteront une vision nouvelle en adéquation avec l'esprit de la Constitution amendée".
Il est manifeste que les autorités ont une lecture toute autoritaire de l'exercice démocratique. Si l'on comprend bien cette sortie, pour le ministre qui dirige la force publique, le boycott n'est pas un exercice politique. Seule la participation aux échéances électorales est autorisée ! Un parti n'a pas à dire non, ni à décider de sa manière de mener son combat politique. Il n'y a qu'une seule voie possible : suivre l'agenda des autorités au risque d'essuyer ses foudres.
Pourquoi donc le ministre de l'Intérieur se risque-t-il à des mesures aussi brutales ? Que craint-il ? Une désafection populaire de ces élections, et par-delà le rejet de l'agenda du pouvoir. Ou veut-il forcer la main aux éventuels "boudeurs" de cette élection pour rentrer dans les rangs ?
La rédaction
Commentaires (5) | Réagir ?
Je ne sais pas comment ils font pour continuer à vivre. Moi à leur place j’aurais honte. Ils n’ont pas d’exemple dans le monde entier. Je ne n’ai aucune idée c’est qui le fou, le misérables, l’inculte, le sauvage, le schizophrène ou le masochiste qui les conseille ces gens à la tête du gouvernement.
Je ne veux pas parler de démocratie pour éviter d’heurter la sensibilité de certains. Pour des raisons de croyance ou de pathologie, ils y on a qui sont allergiques. Mais parlons de bon sens, de logique très simple, terre à terre.
Comment peut-on arriver à obliger quelqu’un d’aller voter ou de participer aux élections? C’est vague un peu. Je vais aller plus simple, vous allez voir.
Comment obliger quelqu’un d’être satisfait. (Je parle d’obligation par décret par la loi) ?
Un parti politique c’est une organisation, c’est un ensemble ou un groupe d’individus qui partagent les idées, les ambitions, les projets, les rêves en général. Ces individus peuvent ne pas être d’accord avec un autre parti ou un autre groupe, c’est normal, sinon ils seront tous dans le même groupe. Et comme les lois de la nature obligent, on ne peut avoir plusieurs groupes décideurs. Pour cette raison on organise des élections et la population choisit un groupe qui lui convient. Ok là je reviens à la démocratie.
Restons terre à terre, ces partis ou ces individus qui n’ont pas confiance dans les organisateurs de ces élections, et qui ne sont pas satisfait des règles mise en place, pour avoir des élections honnêtes et transparentes. D’après mon jugement de simple citoyen, ils ont le droit d’avoir ce sentiment. Ils n’ont pas confiance, ils ont peur que les règles sont trafiquées d’avance. Ce n’est pas compliqué.
Maintenant, expliquez-moi! Comment par la loi, ou par un décret, peut-on imposer à ces individus un nouveau sentiment de confiance ou de bonheur? C’est quoi, une pièce de théâtre, de la prostitution, de l’automatisme, de la robotique, … c’est quoi?
Loi, 2017-04-01 : à partir de 01 avril 2017, tous les Algériennes et Algériens seront satisfaits et heureux.
Loi, 2017-04 02 : le gouvernement a tous les pouvoirs, de réprimer d’arrêter et d’utiliser la force contre les gens qui ne sont pas satisfaits et heureux.
À tous les jours ils enfoncent le clou un peu plus. Ils montrent au monde entier combiens ils sont médiocres, incompétents et misérables comme responsables de tout un pays. Pour ça je vous dis à leur place j’aurais honte. Comment se fait-il, ils n’ont pas de juristes, les avocats, les juges, qui les conseillent. Ils n’ont pas de cerveau, pas d’intelligence, pas de bon sens?
C’est avec ces gens-là que vous espérez garder la Kabylie Algérienne? WAW ! Pauvres Algériens si vous ne voulez pas prendre un passeport pour vous rendre Kabylie. Il est temps de vous débarrasser, de ces gens qui nous font honte collectivement.
BEDOUI LE GENERAL DE GENDARMERIE ET CHEF SUPPREME DE LA POLICE NOUS DEMANDE DE NOUS BAGARER AVEC SES CAPORAUX POUR FARE RESPECTER LA LOI ET OBTENIR NOS DOCUMENTS.
IL EST TOMBE TRES BAS AVEC UN AVEU D ECHEC AUSSI PATENT.
SOUS D'AUTRES CIEUX IL AURAIT ETE LIMOGE ILLICO PRESTO