Le nom de Bouteflika n'est pas jugé digne du Nobel 2007

Le 12 octobre prochain, on saura le nom du vainqueur du prix Nobel de la Paix 2007. Ce ne sera pas celui de l’Algérien Abdelaziz Bouteflika. Pourtant le nom du président figure parmi les 181 personnalités présélectionnées grâce à la pression du « Comité de soutien au prix Nobel » dirigé par des députés du RND et du FLN et à un lobbying développé à coups de millions de dollars puisés dans le budget de l’Etat . Mais ce travail de propagande n’a, au final, convaincu personne, à commencer par Geir Lundestad, qui dirige l'Institut norvégien Nobel, où se réunissent les membres du comité : Bouteflika ne figure même pas parmi les trente favoris. Aucune personnalité d’Oslo ne le soutient. Même la juge Eva Joly, norvégienne et influente à Oslo, invité à Alger dans ce but, a dressé du président algérien le portrait peu glorieux d’un « geôlier » qui emprisonne les journalistes.Le prix Nobel de la Paix 2007 irait à un des grands militants qui luttent pour faire cesser les problèmes climatiques dramatiques auxquels le monde fait face : Sheila Watt-Cloutier, de la communauté Inuite (notre photo), l'ex-vice-président américain Al Gore ou Rajendra Pachauri, le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec).

Ce sera l’une de ses personnalités qui recevra les honneurs et le chèque d'une valeur de 1,5 million de dollars (1 million d'euros environ) le 12 octobre à Oslo

Al Gore est en bonne place pour être récompensé pour son film “Une vérité qui dérange” qui a mis en lumière les risques induits par le réchauffement climatique,. Sheila Watt-Cloutier elle, est citée sa hargne à sensibiliser la planète au sort des cultures indigènes menacées par une montée des eaux.

Abdelaziz Bouteflika est recalé pour son image détestable de dirigeant totalitaire qui persécute les citoyens, les journalistes et les opposants, pour son hégémonisme que trahit son désir d’arracher un 3è mandat et pour l’exécrable image que renvoie son pouvoir, l’un des plus corrompus de la planète selon Transparency

Pourtant un autre chef d’Etat candidat au Nobel, le président bolivien Evo Moralès, a bénéficié d’une bien meilleure impression. Ancien dirigeant syndical arrivé au pouvoir par les urnes et premier président indigène de l’histoire de la Bolivie, le socialiste Evo Morales est particulièrement apprécié des mouvements sociaux indigénistes d’Amérique latine, qui appuient sa candidature au Nobel de la paix.

Plus d'articles de : Politique

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
aljuste

ca fait du bien de rire, ouallah!!merci boutef pour ta participation au prix nobel, on aura tout vu, tout entendu, tout subi sous ton regne, ya fakhamoutouhou, ouallah rien que pour ca, tu m, a fait rire, et puis quoi encore, tu veux recouvrir ta virginité, te blanchir, ouallah, !! ca marchera jamais, !! oui en algerie, tu peux toujours essayer, si ca t, amuse, mais a l, echelle mondiale, ne fais pas mumuse avec ca, tu n, attire que le ridicule sur toi, mais ouallah !, elle est pas mal celle la, prix nobel, comme chadli tu as du fumer trop de aar aar, arrette de planer!

allez boutef, avec rancune, n, importe quoi!!!