Algérie - Flics ripoux . 1: Le patron des RG aidait les terroristes
Le directeur général des Renseignements généraux de la Sûreté nationale (DGSN) a été suspendu de son poste avec une dizaine de ses plus proches collaborateurs, puis déférés à la justice pour avoir établi un rapport favorable à un terroriste qui s’était infiltré dans le corps en s’inscrivant à l’Ecole supérieure de police avec de faux papiers. C'est ce qu'a appris El-Watan de source policière. La décision a été prise par le plus haut responsable de l’institution, Ali Tounsi, suite à une enquête interne menée par l’inspection sur « la gestion de cette direction et le traitement des dossiers qui lui sont confiés, notamment ceux liés au terrorisme ».
C’est le service des RG d’Oran qui est tombé en premier, il y a un mois. Toute la structure, avec 11 agents et leur chef, a été mise en cause par les enquêteurs. Après les mesures administratives de suspension, une action en justice a été engagée, aboutissant il y a quelques semaines, à la mise sous mandat de dépôt du patron des RG et de ses 11 collaborateurs pour avoir « non seulement très mal géré leur service, mais également pour des fautes graves de négligence, comme la confection de rapports d’habilitation complaisants (volontaires ou involontaires) à l’égard de personnes impliquées dans des activités terroristes ». Tout cela assorti d’une affaire de drogue.
C’est, ensuite, au tour du régional des RG de Annaba (qui coiffe les wilayas de Guelma, Annaba et El Tarf) de faire l’objet d’une enquête approfondie sur la gestion de son service. Les conclusions du rapport établi par les éléments dépêchés d’Alger font ressortir presque les mêmes griefs que ceux retenus contre ses collègues à Oran. A Annaba, ce sont également tous les éléments du service des renseignements généraux qui sont accusés au point où aujourd’hui ce sont leurs collègues de la brigade de recherche et d’investigation qui assurent le suivi des affaires courantes, tant les activités du service ont été paralysées. A signaler que ce même service a vu son ancien responsable, le principal Samir Benmohamed, suspendu et condamné à une peine de 3 ans de prison pour avoir osé dénoncer certaines pratiques mafieuses de ces collègues parmi lesquels figurent des personnes ayant été suspendues récemment. Benmohamed s’est même interrogé sur la pertinence de la promotion de ce chef de brigade de la police judiciaire d’Oum El Bouaghi à un tel poste par le directeur général des RG après avoir dévoilé le complot dont il a fait l’objet et sur la manière avec laquelle ces officiers sont arrivés à le mettre en prison. Durant trois longues années, les nombreuses lettres de Benmohamed sont restées sans réponse.
Depuis une année, l’institution policière fait face à de nombreuses opérations de « nettoyage » qui ont eu pour origine l’affaire de l’ancien inspecteur général et du chef de cabinet du Dgsn, suspendus eux aussi et déférés à la justice pour des raisons non encore connues. Quelque temps plus tard, c’est le service de l’armurerie de la sûreté de wilaya d’Alger qui est ébranlé par un scandale de vol d’armes (une trentaine de pistolets, de kalachnikovs et de fusils). Une dizaine de policiers dont des officiers ont été suspendus et présentés au parquet. Deux mois plus tard, un autre scandale a éclaboussé la prestigieuse Ecole supérieure de police de Châteauneuf. Huit de ses dirigeants ont été limogés et poursuivis en justice pour avoir été « complaisants » dans les épreuves du concours d’accès au grade d’inspecteur principal.
Or, depuis 2006, le bilan n’est pas du tout reluisant. « Démobilisation, relâchement et absence d’initiative ont lourdement affecté certains cadres des plus émérites du fait du climat de terreur qui a été instauré. Le recours aux faux rapports d’habilitation pour bloquer les cadres gênants dans leur promotion ou pour les éjecter des rangs a causé des dégâts considérables. Le plus grave, c’est la complaisance ou la négligence dans la gestion des dossiers liés au terrorisme. On ne joue pas avec la sécurité des biens et des personnes. Les erreurs dans ce domaine sont impardonnables », ont révélé nos sources. Mais pour l’opinion, qu’il s’agisse de « règlements de comptes » ou d’une « opération mains propres », la situation est très grave. En effet, dans les deux cas de figure, ce sont des services entiers de la Sûreté nationale, et non pas seulement des individus, qui ont été touchés. Effectivement, si « la corruption » et « la mauvaise gestion » ont touché autant de départements, il faut s’attendre au pire, même si la réaction « salutaire » du premier responsable de la DGSN est venue à temps.
Source : Salima Tlemçani-EW
Commentaires (13) | Réagir ?
drai abdelkrim
chef surete taref est le plus grand corompu de la willaya il fait travailler ses chaufeur nuit et jour pour raquetter les commercants et les directeurs de willaya mais personne ne parle par peur du general il a 03 trois bus louer a societe chinoise 300000da le moi aussi une villa a annaba une villa a el taref et une tres grande ferme trois appartement a annaba et un tres grand magezin a el bouni en plus il ramene des marches de constructions qui les revant au entreprises comme celle de mrs heni abdelhak ce chef de surete tous le monde le deteste car c un vrai salot il a une deusieme femme a el kala. il achete et vent les appartement de l etat achete au noms de ses chauffeurs il ment comme il respir c un dangereu il faut qu il devient inspecteur car ses son vrais niveau. un chef de surete qui a des amis qui vendent se la drogue ou est passsee la justice et en plus de ca personne ne parle il faut ecrire au president de la republique pour ouvrire une enquette et pour l arrete.
dieu garde ce jeune frere (kamel benmouhamed) des coups bas de la hogra win rak ya si GAID SALAH protege cette famille.............