RCD : Les quatre dissidents réagissent
Les quatre élus du RCD mis en cause par leur parti, nous ont fait parvenir cette déclaration.
Une fois de plus le bureau régional de Bejaia sous la dictée de Said Sadi, Président du Parti, vient de s’étaler en élucubrations dans une déclaration publique remise aux journalistes.
Une lecture attentive de cette littérature partisane appelle de notre part les appréciations suivantes :
Le texte se répand en inquisitions contre « Quatre individus » en prenant le soin de ne pas les citer nominativement. Le choix de ce montage sémantique est destiné d’abord à se protéger d’éventuelles poursuites pour diffamation et ensuite de s’adonner sans risques judiciaires au délire et à la manipulation,et ce dans le but évident de présenter notre action à Bejaia comme un acte délictuel et non pas comme un acte politique.
Chiche ! Que M. Sadi étaye clairement ses propos et nous lui prouverons où se trouve la délinquance politique et la prédation.
Nous sommes des militants de la première heure qui avons servi le combat démocratique sans faille ni accointance quelconque. Sur le plan matériel,nous partageons une partie de nos salaires avec le Parti. Nous ne disposons ni de villa avec piscine au milieu de la nomenklatura,ni de résidences à Paris,Palma ou ailleurs, ni de voiture blindée, encore moins se permettre cinq à six voyages à l’étranger par mois. Ce n’est pas en accusant des innocents de corruption qu’on puisse se protéger soi-même.
Il est de notoriété publique qu’à chaque fois que des militants posent des problèmes politiques,le Président du RCD se cache derrière des accusations de connivence avec le pouvoir. Il serait bien inspiré d’écouter les attentes de la base qui est totalement déroutée par ses méthodes expéditives d’exclusion.
Cette diversion ne trompe plus personne, le fond du problème réside dans le débat que nous avons initié dans le parti et qui est en train de s’imposer au sujet du fonctionnement interne et de la transparence dans la gestion des finances du Parti.
La preuve que notre combat commence à donner ses fruits,l’assemblée à laquelle fait référence le BR dans son communiqué est édifiant dans la mesure où cette réunion s’est transformée en un véritable procès de la direction nationale qualifiée unanimement par les militants d’incompétente.
Le même scénario a été observé lors de l’assemblée générale de Tizi-Ouzou où même la présence du Président du RCD n’a pas dissuadé les militants de dire leurs vérités sur le fonctionnement stalinien du Parti.
Maintenant que le débat politique est lancé, la transparence dans la gestion des finances du Parti doit s’imposer et le Parti sera démocratique ou ne sera pas.
M. Sadi, encore une fois, nous sommes et demeurons militants du RCD.
Si MUGABE prétend que le ZIMBABWE lui appartient, le RCD appartient à tous ses militants.
Les signataires :
Dr Tinouche Azzedine, Membre du CN, élu à L’APW et ancien Président du BR
Khelladi Md Saddek, Membre du CN et élu à L’APW
Saci Achour, Membre du CN et élu à L’APW
Bennadji Braham, Maire, Membre du CN et ancien Président du BR
Commentaires (33) | Réagir ?
"'Tous les partis politiques, à l‘exception du FFS sont la création des décideurs... Même une partie du FIS relevait du pouvoir"... (S. A-Ghozali)
Bien, après ça, pour ma part j'ajouterais que par leur caractère injuste et infondé, les attaques qui ciblent le FFS relèvent plus de la "Baltajia" que d'une vision politique respectable.
Et azul fellawen.
Décidément, les choses vont très mal au RCD ces derniers jours où beaucoup d'encre a coulé après la suspension du député Boudarène Mahmoud et la démission de Mohand Akli Aoudj (élu APW), voilà encore le parti de Saïd Sadi dans la décadence.
En effet, c'est Rabah Boucetta (secrétaire national de l'organique) qui vient déblayer le RCD de Tizi Ouzou, à savoir les jeunes militants Aissiouane Yacine, Cherif Ramdane Djamel et Tansaout Kaci, tous membres du conseil national et permanent du bureau de wilaya, chargés du mouvement universitaire qui viennent d’être suspendus du parti.
La situation a bouillonnée depuis plusieurs mois et la cause de ces sanctions n'est autre que l'échec de ses militants dans la gestion et la mobilisation aux marches de la CNCD malgré les moyens mis par leur parti et surtout l'ingérence prématurée dans les décisions de la direction nationale comme cette polémique engagée avec la JSK, les sanctions et suspensions de plusieurs cadres de la wilaya notament le cas de Mohand Amokrane Ameur (membre du conseil national) suspendu depuis mars 2011 !et aussi le cas de Mohand Akli Aoudj auquels ils se sont opposé.
Connus auprès de la base militante d’être parmi les plus fidèles sur lesquels Said SADI comptait, puisqu'ils ont fait leurs débuts à l’université depuis 2004 au moments de crise du RCD, ils ont fondé et structuré les noyaux d'étudiants, ce qui les a fait percer et acquérir la notoriété dans le milieu du RCD, voila que le Parti qui se dit" s'inscrir dans le rajeunissement" les renvoi au cimetière, à la veille des élections de 2012.
Écurée par la situation politique régionale, et sous la pression de Noredine AIT HAMOUDA, la direction nationale du RCD qui avait un pressentiment depuis l'échec de la marche du 20 avril 2011 à Tizi-Ouzou et la faible adhésion surtout dans le milieu universitaire, ce qui a poussé les trois responsables chargés de ce dossier, à duper l'opinion publique en simulant le saccage des bureaux du parti à Tizi et béjaia, au lendemain de la marche ratée et l'attribuer aux chargés de DRS, la direction du RCD a décidé de frapper fort et dénouer l'affaire, puisque ce n'est pas la première fois qu'un tel événement survient, à commencer par l'affaire Louanouci Mouloud pour qui ils ont fait allégeance au congrès de 2007 et ont fait chantage avec une pétition de 200 étudiants contre un député mal aimé dans la région, et aussi leurs soutien pour AOUDJ au détriment de Mohand Ikherbane, candidat de Said SADI aux sénatoriales de 2010.
C'est ainsi que Said Sadi a décidé de dépêtrer ces jeunes pour les priver de toute volonté revendicative en lançant devant les membres du BR: (vous n’êtes que des petits oiseaux qui viennent de tomber du grand arbre du RCD, foutez les moi dehors) en démonstration de force et afin d'éviter toute déstabilisation au sein du RCD à 7 mois d'une élection législative qui s'annonce deja chaude, et c'est à Nouredine Aït Hamouda d'ajouter : (vous n'etes que de mauvais élèves. je ne suis pas démocrate et je n'ai pas oublié vos conneries en 2007. On vous payent, on vous prend en charge et vous voulez créer un parti dans un parti? Je vais vous dégommer).
Il est à noter que le fond du conflit remonte à 2007, quand ces jeunes ont réclamé une école de formation politique de haut niveau et aussi les formations à l'étranger, chose que certains cadres qu'on accuse de ne jamais travaillé dans la vie (Ikherbane, Boucetta, Bellabès Mohsine...) ont fermement refusé, de peur sur leurs fonctions dans le parti, et aussi pour mettre fin à la montée de la jeunesse qui a pris commande sur toutes les structures du RCD et avoir la mainmise sur ce qui reste à l'avenir comme les élections auxquels ils ne cessent de demander qu'un seul mandat suffit et de laisser la place aux autres figures.
Finalement Saïd Sadi se trompe toujours dans le choix de ses hommes et à travers cette décision le RCD veut mettre fin aux griseries et immondes qui embrouillent les visions et stratégies surtout à 7 mois des législatives ou les complots ont déjà commencé.
Personne ne sait encore à qui le tour, mais nul n'est à l'abri, surtout si le RCD connaitra un mouvement de dissidence.
Mais vous êtes tous tombe dans le panneau de Benadji, ce derniers a démissionné du parti il y a de cela plus de 4 ans, souvenez-vous du maire de Tinebdar pour ne citer que celui-là.
Que de langues de vipères il y a dans ce forum pour dénigrer le RCD moi je vous invite à nous faire part de votre vision de l'alliance présidentielle de Bouteflika et autre Belkhadem et comparer ainsi avec les sorties virulentes contre le pouvoir par des députés du RCD. Mais une langue de p....... restera toujours une langue de p.