Les hommes-lige du sérail et le déclassement politique
Dans chaque conjoncture d’un semblant préélectoral, c’est le branle-bas de combat et de servitude de toute la classe politique du pays qui se réitère.
Même, certains partis de l’opposition dit démocratiques sont de la partie. Ceux-là mêmes qui dénoncent, à juste titre, l’illégitimité du pouvoir, sa politique arbitraire et déliquescente qui a altéré l’Algérie, la fraude et la corruption qui gangrène tous les rouages de l’Etat. Une manière d’apporter de l’eau au moulin et de proroger ce régime délétère au pouvoir. Ce qui est incompréhensible.
Les islamistes "modérés" qui guettent le moment propice, pour revenir au devant de la scène et prendre le pouvoir, font partis de l’échiquier politique modelé par le potentat autocratique avec les dogmes d’un age révolu. Ils ne ratent aucun rendez vous «électoraliste», c’est une opportunité pour eux, de ne pas s’engouffrer dans l’oubli.
Les partis de la coalition qui forment le régime est une toile d’araignée comme au temps du parti unique, ils ont empiété tout le pays. Leurs militants sont un fléau de sauterelles présents à la magistrature suprême, dans l’exécutif, à l’APN, à la chambre, ils se recyclagent en sénateurs gracieusement rémunérés et dans l’administration. Tous les secteurs sont touchés. Ils se meuvent déjà et anticipent avec les bobards habituels, en attendant les injonctions du patriarche, ils pérorent les éloges, font la promotion du 5e mandat et vantent une bonne gouvernance du géronte aphone, avec un embellissement maladroit qui voile ses forfaitures, la corruption, ses échecs et la mythomanie, qui l’ont accompagnés tout au long de ses quatre mandats.
Pour un confortable quota, Djamal Ould Abbes, le jeune de 82 ans bombardé patron du FLN, ouvre le bal de la flagornerie à "Fakhamatouhou". Ensuite c’est au tour de Amara Benyounes qui suit et veut, avec son parti devenir la deuxième force politique du pays, avec l’aide du cerveau qui dépasse tous les cerveaux réunis de l’Algérie. Puis arrive le démagogue et l’exécuteur des basses besognes Ahmed Ouyahia, qui attend toujours pour succéder à son inamovible chef, incrusté sur le trône de l’Etat. Bien qu’il n’ait rien à dire, puisqu’il copie ses semblables, mais pour ne par rester sur la touche, l’islamiste Amar Ghoul recyclé en sénateur, sort de sa tanière dorée pour prendre le train des éloges au zaim, parce que aussi, ses autoroutes construites avec la surfacturation, partent déjà en débris. Ahmed Gaid Salah, n’est pas en reste. Il annonce sa présence avec sa fidélité au Rais, mais celui-ci, c’est plutôt la frousse de rejoindre ses compagnons d’armes jetés en pâture pour lèse-majesté, qui le pousse à s’y mettre de la partie.
Touts ces zélés qui s'agitent pour un simulacre d'élections, fraudées avant l’échéance, servent à faire diversion sur le misérable quotidien du peuple et les bourdes de l’exécutif, à entretenir l’illusion et à duper l’opinion internationale. C’est une perte de temps et un gaspillage inutile, qui alimenteront plus les comptes bancaires privés de l’individualisme à l’étranger.
Ali Bendifallah
Commentaires (3) | Réagir ?
merci poour l'info
il y a aussi certains rabatteurs specialistes de la manipulation psycologique du ghachi qui invitent la diaspora à s' unir ä ce carnaval electoral avec des promesses d'autonomie pour renflouer les rangs du RCD version islam, iste et le FFS version maraboutique en vue de castrer les kabyles et barrer la route au MAK. mais la peine perdue. nous veillons au grain. la kabylie vivra libre et inde pendnate ou mourira mais debout.