Un enfant subsaharien rapporte gros en Algérie !
Un jeune migrant subsaharien a trouvé l’astuce pour se faire de l’argent facile ; il utilise chaque jour, dans la rue Si Lakhdar à Lakhdaria, un enfant de moins de six ans à des fins de mendicité, au mépris de la loi et du bon sens.
Chaque matin, vers les coups de dix heures, le jeune migrant arrive avec l’enfant qu’il pose sur un petit tapis à même le sol et s’en va, laissant le gosse là, à tendre la mains aux passants. Ces derniers, très touchés par les cris dolents de l’enfant à la jambe plâtrée, mettent la main à la poche ou lui offre des bonbons, du chocolat ou des jouets.
Toutes les deux ou trois heures, le jeune migrant revient à son enfant, récupère le pactole, s’empiffre de chocolat et repart vers son lieu de guet, d’où il continuera à s’assurer que tout se passe bien. A midi, il ramène deux plats de riz du restaurant du coin, gratuitement bien sûr, qu’il partage avec l’enfant et repartira camper non loin de là, l’enfant bien en vue.
Parfois, à la tombée de la nuit, l’enfant est encore là, à répéter inlassablement ce que lui avait appris son exploiteur de papa, et le mot n’est sûrement pas trop fort pour ceux et celles qui passent chaque jour près du môme. Si la pluie se met de la partie, le père rappliquera illico et mettra l’enfant à l’abri, sous un balcon d’une maison inoccupée, de l’autre côté de la rue. Et ce manège continue depuis plus de trois mois, sans souci pour un plâtre devenu noirâtre.
Au mois de novembre dernier, les policiers avaient bien embarqué tous les migrants subsahariens de la ville, sauf l’enfant et son papa qui avaient miraculeusement échappé à cette "rafle". Du coup, le père et le fils se sont retrouvés seuls sur un terrain des plus giboyeux.
Ces écrits pourraient paraître à d’aucuns comme du racisme. Il est toujours facile de traiter autrui de raciste. Une question toutefois : si un Algérien fait la même chose dans une rue de Paris, Bruxelles ou Montréal, le laissera-t-on s’y adonner impunément à l’exploitation de l’enfant par l’homme ?
Ahcène Bettahar
Commentaires (2) | Réagir ?
Si c’est du racisme ? Ow, les algériens racistes ?
Dans mon enfance, bouh 3liha la poufiasse !
J’allais dire : c’est comme une verrue infectée. L’Algérie ! Franchement, comme si on n’était pas capables, nous autres algériens, de la salir pour qu’on viennent nous y aider.
Mais j’va vous raconter un souvenir de mioche.
J’avais lu un texte de chépluki qui racontait l’histoire du "chien du cireur de bottes".
Un cireur de bottes avait dressé son chien à marcher avec ses pattes pleines de boue sur les bottes des riches passants qui se voyaient obligés de passer par lui pour les faire reluire l
Et moi j’imaginais dans ma caboche de mioche tous les coups que le pauvre chien essuyait pour satisfaire la cupidité de son maitre.
Je mesure aujourd’hui tous les apitoiements et les reproches qui pleuvent sur ce pauvre gosse.
Ah ! J’allais oublier de vous souhaiter un joiyou nouwèl et bounani !
salam. moi, ce qui me dérange dans cette affaire des africains, c'est qu'ils sont devenus très nombreux. à oran, les quartiers "saint pierre" et" mdina djida" entre autres, sont devenus leur propre territoir. dans quelques années, les vieux quartiers d'oran seront à eux. ils sont très bruyants et s'adonnent à toutes sortes de vices. c'est urgent de chercher une solution.