Libérés, les migrants sub-sahariens n’ont pas le droit de quitter Tamanrasset
Que se passe-t-il à Tamanrasset ? Plusieurs sources rapportent que les migrants subsahariens déplacés d'Alger depuis le 1er décembre, ne peuvent plus regagner la capitale. Il semble qu'ils sont pris au piège de ce qui ressemble de plus en plus à une prison à ciel ouvert.
Les autorités auraient ouverts les portails des camps à Tamanrasset, autorisant les migrants à le quitter. Toutefois, Ils n’ont pas le droit de prendre un moyen de transport vers les autres villes algériennes.
Il semblerait que les compagnies de bus ou de taxis ont reçu des instructions pour ne pas vendre des tickets aux migrants pour les trajets en direction du nord du pays. "Depuis plusieurs mois, sur instruction officielle, les compagnies de bus ou de taxi ont interdiction de vendre des tickets aux migrants", rapportait RFI ce matin 10 décembre.
Des mesures renforcées par des check-points sécuritaires à la sortie de la ville. "Les forces de sécurité contrôlent également les véhicules à la sortie nord de la ville et font descendre les migrants qui ont réussi à acheter un billet."
Cette situation a poussé plusieurs migrants à prendre contact avec des passeurs qui leur proposent des trajets alternatifs très onéreux. Sans argents, la plupart d’entre eux se tournent vers des structures d’aides, qui sont déjà très dépassés par l’afflux constant de migrants ces derniers mois.
La rédaction
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merci