La presse arabophone, ce monde des ténèbres !
Je ne peux que m'incliner devant le génie de nos gouverneurs et reconnaître leur savoir-faire avec ce peuple qu'ils ont brisé, dupé, et abrutit à l'aide de son école sinistrée.
Une école qui a tué l'esprit critique, l'analyse logique et qui forme des fanatiques aux esprits chimériques qui aspirent à un Éden mythique dans un état chaotique.
Comme ce pouvoir de sa tour d'ivoire n'est jamais satisfait du noir qui a gommé les mémoires et qui a transformé la patrie en mouroir, il a fait appel au quatrième pouvoir pour berner le citoyen et le déchoir tout en lui faisant croire que c'est la victoire.
Ces gens qui tiennent les manettes du train ont très bien préparé le terrain pour les mauvais grains. L'arabisation a balayé de la maison toute raison tout en bouchant les horizons. La langue du levant est devenue un moyen d'importation des cargaisons de la déraison du Moyen-Orient. Elle est utilisée pour réciter de longues oraisons pour implorer le Bon Dieu de sauver ce peuple malheureux de l'enfer de ce bas lieu.
Une nuit en présence du diable, des minables s'attablent avec les notables qui ont transformé la patrie en étable pour décider ensemble de faire avaler aux misérables les mythes et les fables. Pour les premiers, l'affaire est rentable et pour les seconds, les intouchables, ils préserveront à jamais leurs fauteuils confortables. Dans un pays sans loi, une presse dirigée fera bien la joie du roi et des teneurs de la plume mortelle entre les doigts. Leur venin sera enveloppé dans la foi des petites gens surtout si la langue est celle du sacré coran.
Ce couplage a accouché d'un métopage qui tient à peu près ce langage :
Au nom du créateur des cieux et de la terre, tu renies la langue de ta mère, tu oublies la chair de ta chair, désormais tes frères sont ceux qui habitent la direction de tes prières. Il faut vomir la langue de Voltaire et le siècle des Lumières. Ne prononce guère Kateb Yacine et son butin de guerre ni Albert Einstein, mais glorifie les frères charlatans du levant que l'on qualifie de savants !
Au nom de la piété, renonce à ton identité ! Désormais tes ancêtres sont de l'Arabie. Dihia, Massinissa, Jugurtha … ne sont que des impies qu'il ne faut point évoquer devant les écoliers et dans les amphis des universités.
Au nom de la langue sacrée, tes poètes seront Nâbigha al-Dhubyânî, Abu Firas al Hamdani, El Bouhtouri… aux dépens de si Moh Oumhand, de Dahmane El Harachi de Youcef Oukaci…
Avec la bénédiction de la garde du roi, nos pages seront la voix qui broie tous ceux qui contestent notre choix. Grâce au soutien des émirs bédouins, nous insulterons chaque jour les Juifs et les chrétiens et nous inciterons à la haine du prochain qui ne s'incline pas devant nos scélérates lois et qui ne partage pas notre foi.
Avec nos informations de proximité, votre vision sera limitée à vos quartiers et vous oublierez que vous avez une patrie dérobée par nos protégés.
Nous vous parlerons du voisin qui a assassiné son cousin, du boucher qui s'est coupé la main, des buveurs de vin, des voleurs de pain et des caravanes aboyées par les chiens afin d'oublier ceux qui ont fait de vous des nains.
Nous ferons de vous des supporteurs du Polisario, nous vous ferons pleurer la mort de Castro et nous vous fournirons des somnifères en lots pour continuer votre dodo.
Des muftis sur nos pages vous prendront en charge, quels que soient vos âges. Ils interpréteront vos rêves, ils vous rappelleront le premier péché d'Ève, ils sont maîtres et vous êtes élèves. Ils vous feront oublier ceux qui refusent la relève.
À vos questions, les réponses viendront si vite que l'éclair, ils détiennent tous les secrets des cieux et de la terre, du paradis et de l'enfer, des châtiments réservés au buveur de bière et des femmes qui ne traînent pas leurs jupons par terre. Pour oublier ceux qui vous font taire.
Les anciens égorgeurs vous réciteront leurs exploits et de la manière dont ils appliquaient leurs divines lois même sur des gens qui partagent leur foi. Tout cela, pour vous faire oublier ceux qui vous noient.
Les matchs de football sont récités comme des exploits pour que vous restiez bois et insensibles à la douleur de ceux qui vous broient, qui vous étouffent et qui vous noient. Vous ne sentirez que l'euphorie et la joie chaque fois que le ballon rentre dans les bois.
La Palestine occupée avant la patrie martyrisée, la France sera désignée l'éternelle ennemie, afin de vous aveugler sur les hauts classés qui font leur marché aux Champs Élysées.
Ma ligne éditoriale est sans ambiguïté : critiquer les petits élus et de temps en temps même certains députés non soumis, mais jamais les seigneurs du sommet et je ne prononce nul mot sur le colossal budget réservé à la mégamosquée. Je soutiens les adeptes de l'arabité surtout lorsqu'ils renient l'authentique identité. Chaque fois que je trahis ma maman et que j'enfonce dans son dos un matras, mes titres en gras pointeront le doigt vers les gens de la Torah.
Je suis la pieuvre des océans qui vous tire vers le fond.
Je suis le cerbère qui vous incarcère dans l'enfer.
Ô pauvres hères ! À votre mère, j'ai déclaré la guerre.
Je brise vos vertèbres et je vous traîne dans les ténèbres
Signé votre char funèbre.
Rachid Mouaci
Commentaires (8) | Réagir ?
quand tu te sens incapable, biaise par la vie, tu vas croire n importe quelle betise colportee par les charlatans, la preuve ce qui se passe en algerie et dans les pays musulmans, alors quand tu racontes a un esprit debile et coince que les privations qu il subit aujourd hui, lui seront retribues en recompense dans l audela, dans un paradis imaginaire et inimaginable, c est convaincant, et si tu lui demandes de sauter sur une grenade 45 morceaux en tuant quelques mecreants des alentours, pour y acceder, il reflechira pas 2 fois a la proposition.
L'idée de l'article est noble.
Il ne faut pas avoir peur de dire que notre haine et le mépris du noir est dicté par l'islam dont le Coran est le seul livre 'saint' qui incite à l'esclavage du noir. Mahomet a eu des esclaves et dans toutes les "civilisations islamiques", le commerce de l'homme noir était une monnaie de base.