Un remaniement ministériel partiel serait imminent
Certains ministres ont multiplié les casseroles, ce qui aurait mis à bout le président Bouteflika.
Rien ne va plus en haut lieu. Alors que l'Algérie affronte une importante crise économique, des ministres s'illustrent tristement par des décisions et des actes pour le moins inconséquents.
Un mini-remaniement a eu lieu l'été dernier, mais sans grandes conséquences sur l'essentiel des portefeuilles ministériels. Alors pour calmer les esprits, qui commencent à s'échauffer, des têtes seraient en passe de sauter au sein du gouvernement Sellal. Des informations persistantes se font, en effet, l'écho d'un prochain chamboulement du gouvernement. le site d'information les echosdalger évoque le limogeage de trois ministres, ceux de la Santé, du Sport et celui de la Famille.
Il y a cas sans doute le cas Abdelmalek Sellal. A la tête de cinq gouvernements, l'homme aura montré ses limites. Economistes et analystes doutent énormément de sa capacité à conduire les affaires d'un gouvernement de plus en plus confronté à la grogne sociale et à de sérieux problèmes de management économique. Sauvera-t-il sa tête ?
La palme des bourdes revient au ministre de la Santé. Il a particulièrement brillé ces derniers jours par sa gestion de la désormais affaire dit "Rahmat Rebi", supposé guérir le diabète. Abdelmalek Boudiaf a donné de sa personne pour créditer un pseudo-chercheur qui aurait mis au point un médicament miracle. Qui pouvait croire un tel calembour ? Le ministre Boudiaf en premier ! Il en fera sans doute les frais en payant de sa place.
La très discrète ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, Mounia Meslem, aurait pu faire parler d'elle autrement. Mais non, elle a choisi une sortie de route fracassante. Ainsi notre ministre de la Solidarité estime, le plus sérieusement du monde, que les femmes ont des hommes pour les entretenir, alors elle propose que celles-ci versent leurs salaires à l'Etat. De nombreuses rédactions étrangères se sont gaussées de notre ministre. Et l'inconnue Mounia Meslem a vite connue la notoriété qu'elle mérite.
Le troisième larron serait Ould Ali Lhadi, le ministre des Sports. Il faut avouer que l'ancien directeur de la culture n'a pas pu ni su nager dans le marigot sportif algérien réputé contenir plus de puissants hommes d'affaires proches du clan que de brillants sportifs.
Enfin, il se dit aussi que le patron du Forum des chefs d'entreprise a été invité à poser sa démission après le fiasco de son forum africain des affaires. Ali Haddad a convoqué une réunion urgente du comité exécutif pour samedi. Attendons de voir s'il ira jusqu'à remettre le tablier.
La rédaction
Commentaires (11) | Réagir ?
merci bien
MERCI
WANISSA