Le groupe parlementaire du FFS rejette le projet de loi sur la retraite
Dans une courte déclaration d’un consensus national, le chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaa Bouaiche, a souligné le désaccord de son parti.
Le groupe parlementaire du Front des Forces Socialistes n'a pas voté le projet de la loi relative à la retraite. Il estime que ce dernier "est injuste".
Pour cela, le FFS dénonce le sort fait aux partis politiques, notamment les syndicats. Chaffaa Bouaiche s'élève contre "l’exclusion des partenaires sociaux et politiques dans l’élaboration de ce projet de loi qui engage l’avenir de millions de travailleurs". Puis de souligner que "la décision de reporter de deux ans l’application de la loi, prise sous la pression du combat des syndicats autonomes, des travailleurs et des vrais députés, ne change rien à son contenu". Faut-il rappeler à ce propos qu'Abdelaziz Bouteflika a apporté un amendement verbal de dernière minute à l'avant-projet permettant de reculer l'échéance à 2019.
Aussi pour toutes ces raisons, le patron du groupe parlementaire du FFS avance les raisons du boycott du vote du projet de loi :
"Le projet de loi n’a pas été examiné par les membres de la commission Santé, Affaires sociales, Travail et Formation professionnelle. L’exclusion des syndicats autonomes des débats de la commission. Le refus du bureau de l’APN de l’organisation d’une journée parlementaire par le groupe parlementaire du FFS sur la Santé, la retraite et la sécurité sociale, pour empêcher les syndicats autonomes et les experts d’exprimer leur avis sur le sujet". Et "la répression contre les syndicats autonomes qui ont été empêchés de tenir un rassemblement pacifique, devant le siège de l’APN, pour revendiquer des droits légitimes".
Le FFS réitère son soutien aux syndicats autonomes, "dans leur combat pacifique en dépit de la violence et de la répression qu’ils subissent".
L.M.A
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