L'Opep demande aux pays producteurs non membres une baisse de 500 000 b/j
L'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), qui tente de rallier les pays exportateurs non membres à une limitation concertée de l'offre, leur a proposé de réduire leur production de 500.000 barils par jour, a indiqué jeudi le ministre russe de l'Energie.
Interrogé sur les propositions du cartel aux pays non membres, Alexandre Novak a répondu, selon les agences russes: Ils ont proposé (...) 500.000 barils par jour.
Les pays de l'Opep, menés par l'Arabie Saoudite, se réunissent le 30 novembre à Vienne et pourraient décider de réduire leurs quotas de production pour soutenir les prix du pétrole, qui ont plongé depuis deux ans. Pour éviter que cette mesure ne soit annulée par une hausse de l'offre des pays extérieurs à l'organisation, ils tentent de convaincre certains, comme la Russie, de se joindre à cette démarche.
Les autorités russes se sont dites prêtes depuis plusieurs mois à geler le niveau de production de ses entreprises pétrolières, qui a atteint des records ces derniers mois, privilégiant cette option à une réduction.
Selon M. Novak, un gel au niveau actuel reviendrait à une baisse de 200 à 300.000 barils par jour par rapport à la croissance prévue. Il a indiqué que Moscou menait des discussions sur ce sujet avec d'autres pays non membres de l'Opep comme le Kazakhstan et le Mexique mais pas avec les Etats-Unis.
La production de la Russie a beaucoup augmenté ces dernières années et s'élevait en novembre autour de 11,2 millions de barils par jour. Les experts estiment qu'un gel serait peu donc douloureux pour Moscou mais pourrait lui rapporter gros si un accord avec l'Opep soutient les prix du pétrole dont le budget est très dépendant. M. Novak s'est dit optimiste sur l'issue de la réunion du 30 novembre. Selon nos informations, les positions des pays producteurs de pétrole sont proches.
Figurant parmi les premiers producteurs dans le monde avec l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, la Russie a payé cher l'effondrement des prix avec deux ans de récession, aggravée par les sanctions occidentales liées à la crie ukrainienne.
AFP
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جزاكم الله خيرا
merci