Ali Haddad, patron du FCE, veut-il sa compagnie aérienne ? (Vidéo)
Le président du groupe ETRHB aimerait que l’Etat "ouvre le champ aux investisseurs dans tous le domaines, y compris, celui du transport aérien".
Dans une allocution d’une dizaine de minutes (*), le président du Forum des chefs d’entreprise algériens, en marge du forum d’investissement algéro-émirati, organisé ce lundi à Alger, a également loué les efforts de l’Algérie pour "assainir le climat des affaires, et attirer les investisseurs étrangers".
Dans un arabe littéraire, bien meilleur que son français académique, il a appelé les Émiratis à "profiter des facilités et des opportunités qu’offre le marché algérien", insistant notamment, sur les grandes réalisations en infrastructures qui faciliteraient, selon lui, de faire d’énormes bonnes affaires et des bénéfices.
Dans son discours, Ali Haddad a aussi vanté la règle du 49\51, qui n’est nullement, selon lui, un frein à des investissements fructueux. Reste à savoir, si toute cette gymnastique verbale aura convaincu la partie émiratie, appelée à jouer, comme les autres pays du Golfe, un rôle prépondérant dans le "nouveau modèle économique" dont veut doter le pays le gouvernement.
L’initiative (unilatérale ?) prise par Ali Haddad de promettre l'ouverture des voies aériennes et maritimes aux émirs du Golfe ne serait peut-être pas du goût du pouvoir algérien, qui aimerait voir déferler plutôt les vagues de pétrodollars, dans les secteurs économiques générateurs d’emplois. L’affaire El Khalifa, semble-t-il, est encore trop vive dans leur imaginaire pour que leurs petits cœurs fragiles acceptent d’en fabriquer un second empire incontrôlable ! Par ailleurs, l'ouverture de l'espace aérien national serait synonyme d'une mise en concurrence d'Air Algérie, une compagnie non outillée sur le plan managérial pour faire face à une gestion rigoureuse de son fonctionnement.
Hebib Khalil
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جزاكم الله خيرا
merci