Détournements de subventions au ministère de la Jeunesse et des Sports
Financements occultes, subventions fictives, le ministère que dirige Ould Ali Lhadi est au creux d’un scandale.
Au moment où l'on commence à râcler les fonds de tiroir, il y en a qui se sucrent sur le dos des sportifs. Des fonctionnaires du département du Sport profitent de leur statut pour créer de toutes pièces des ligues, associations fictives puis octroient la présidence à des proches. Finalité ? Ils empochent les subventions qu’ils décrochent du ministère. L’information vaut son pesant de dinars publics mis dans les poches des nombreux indélicats tapis dans le ministère. Elle a été révélée par le très sérieux site lesechosdalger. Selon une source sécuritaire relayée par ce site que le "phénomène a pris de l’ampleur, lorsqu’il a été constaté que des fonctionnaires en exercice créent des associations tant dans le secteur de la jeunesse que dans celui du sport, en attribuant la présidence à des proches, tout en bénéficient après des subventions faramineuses".
Le scandale aurait touché plusieurs niveau de responsabilités du département d’Ould Ali Lhadi. Ainsi, on apprend de ce journal en ligne spécialisé dans l’information sur Alger qu’un simple agent, qu’il exerce dans les services des sports ou la jeunesse voire même au niveau du département ministériel "crée sa propre association ou ligue, en ne respectant guère les lois régissant le monde associatif" puis s'offre les subventions qu'il aura suscitées.
Que va faire Ould Ali Lhadi devant ce scandale ? Va-t-il nettoyer les écuries d’Augias ou faire comme tous les autres : laisser parler et fermer les yeux sur les détournements de subventions et argent public sans prendre la moindre décision ?
Sofiane Ayache
Commentaires (3) | Réagir ?
Maintenant les raisons de la non sanction des fautifs du dernier scandale olympique s'éclaircissent !!!! ces types vont couler leur secteur !!!
Mais Ould Ali lui même est noyé jusqu'au cou lorsque qu'il était directeur de la maison de la culture à Tizi Ouzou. Lors du début des printemps arabe le régime, pour calmer le jeu, avait décidé d'octroyer 300 millions de dinars pour ouvrir d'autres centres culturels à travers la wilaya. Or rien n'avait été fait et les 300 millions se sont volatilisés soit disant dans la réhabilitation de la maison de la culture de Tizi. ce qui est absurde, on ne dépense pas 300 millions pour badigeonner une façade. De peur d'être rattrapé par ce gros trou, Ould Ali El Hadi s'est mis à ameuter tous les artistes de 3ième catégorie en organisant des festivals tous azimuthe pour justifier à posteriori cette gabegie. Malin comme il est il s'est mis au service du 4 ième mandat qu'il a voulu vendre à la population de Tizi. Sans personnalité, il s'est tellement démener au service des décideurs qu 'il a été promu. Vu les casseroles qu'il traîne on peut lui faire faire n'importe quelle sale besogne. Il ne va pas rechigner.