Quand Ali Fergani est traîné dans la boue !
Les auditeurs d’Alger chaine III sont sûrement tombés des nues ce vendredi lors de l’émission "Football Magazine" (11h – 12h) en écoutant l’ex-capitaine de l’équipe nationale, Ali Fergani, lire en direct un sms qu’il avait reçu suite à un communiqué de l’Association des anciens internationaux qu’il préside.
Après le départ du sélectionneur national, Milovan Rajevac, cette association a signé un communiqué où elle a fait entendre un son de cloche qui n’a pas été du goût des gardiens du temple de Dely Brahim. L’un d’eux, se croyant peut-être plus Algérien que tous les autres Algériens, n’a pas hésité à envoyer un sms à l’ex-capitaine de l’équipe nationale.
Après avoir poliment remercié Ali Fergani pour le communiqué, l’expéditeur du sms rentre dans le vif du sujet en qualifiant, tenez-vous bien, l’Association des anciens internationaux de "fantoche". Rien que ça ! A croire que l’Etat algérien donne des agréments à des associations fantoches.
L’expéditeur du sms n’en reste pas là ; il menace Ali Fergani de ne plus recevoir de l’argent de la FAF en le défiant dans la foulée de pouvoir publier les bilans moral et financier de l’association. A croire aussi que l’Etat n’y voit que du feu quand il s’agit de contrôler l’association que préside Ali Fergani.
Décidément, les anciens internationaux n’ont pas de chance ! Les uns sont dans le besoin, et les autres, ceux qui s’en sortent bien mais qui osent donner ne serait-ce qu’un avis, sont sommés de la boucler.
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’a-t-il pas sommé publiquement Rabah Madjer de se taire ? Et un journaliste d’Alger chaine III n’a-t-il pas sommé dans son émission "Matin Sport" Ali Bencheikh de cesser ses critiques ?
Cela se passe comme ça chez nous ! Il est rare de trouver quelqu’un à sa place. Du coup, on trouve des gens qui n’ont jamais foulé une pelouse et qui veulent être plus footballeurs que les anciens footballeurs qui avaient, entre autres, battu en 1981 le Nigeria par 2 à 0 dans l’enfer du Surulere stadium de Lagos, devant 100 000 spectateurs.
Ahcène Bettahar
Commentaires (3) | Réagir ?
Bonjour
C'est à l'image de l'Algérie des "bouchlagham d'Oujda et de navarre". Depuis 54, à quelques exceptions prés, la majorité des "combattants de l'honneur" ont fini dans la "boue". Plutôt décapités au fil de fer (Abane, Krim etc..) ou quelques balles dans le dos (de Khider à Boudiaf). Donc ce qui arrive au "combattant footballeur Ali Fergani" n'est que pipo. Pour revenir à Madjer cité dans l'article, d'artiste "combattant de l'honneur années 80", il s'est mué en artiste "khobziste glouton du déshonneur " éternel. Il fût un temps où ceux d'en face étaient pour lui et ses camarades, les stars du foot de haut niveau. Aujourd'hui, lui et ses acolytes (Belloumi and Co Ltd) s'attaquent plutôt à leur propre "Peuple", aux vieillards kabyles notamment, leurs promettant bonheur et prospérité dans le creuset un et unique de la culture et de la langue de momoh et des bedouins d'orient. Bedouins, les sponsorisant à tout va pour les utiliser à détruire les racines et la culture ancestrale de leur propre peuple. Au fait, y a-t-il un journaliste qui peut nous dire qu'est devenue la charmante Naima Madjer. Stare préfabriquée fondamentale de télé qui après avoir soulé son monde de propagande des "bouchlagham" années 70 a vendu son âme au diable et aux cheikh argentés du golf. Dans le cas Madjer on peut dire que le "khobsisme" est chose familliale. Rabah Benali
Un adage bien de chez nous dit " Chadi qui yakbir iba3basouh ouladou. Sans commentaire.
tou7ribou toukhribou !