Des géants d’internet tel qu’Amazon, Twitter, eBay, PayPal, Visa, Airbnb, NetFlix ou Spotify ont été victimes de cette assaut dont on ne connaît pas encore toute l’ampleur. Plusieurs medias dont CNN, New York Times, Radio-Canada, Financial Times, The Guardian, Wall Street Journal et People, ont également été affectés par cette panne. (*)

Un déni de service distribué (DDoS), est affiché lorsque les sites affectés sont visités. le serveur devient indisponible par le biais d’un réseau "de machines zombies" ("botnet"), qui finit par le surcharger de requêtes.

C’est la société américaine Dyn, dont le rôle est de rediriger le flux Internet vers les hébergeurs qui a été visée. L’attaque aurait été menée en deux temps : d’abord vers 11h10 GMT affectant les infrastructures de DYN sur la côte Est des États-Unis, puis deux heures plus tard pour s’étendre sur l’ensemble du territoire Américain, une partie du Canada et de nombreux pays d’Europe dont la France.

Le département d’État américain qui prend au sérieux cette attaque, indique que le FBI mène actuellement une enquête, et ne privilégie aucune piste. La piste terroriste, russe et chinoise, sont celles qui reviennent avec insistance dans les différents medias.

À noter que des attaques similaires avaient été menées, en septembre dernier, contre l’entreprise roubaisienne OVH, leader mondial de l’hébergement internet. OVH qui a finalement bien résisté, aurait fait face au même mode de sabotage utilisé contre Dyn.

Certains analystes (catastrophiste ?) expliquent que ces attaques ont pour objet de faire cracher l’Internet au complet. On nage en plein scénario de science-fiction ?

Hebib Khalil

Lien vers une carte des zones affectées en temps réel : http://downdetector.com/status/level3/map