Crise au RCD : Saïd Sadi accusé de « stalinisme » et d’enrichissement personnel
« Il est cocasse de relever l’agitation du Président du RCD à dénier à Bouteflika de briguer un troisième mandat, alors que lui trône sans partage à la tête du Parti depuis 20 ans comme un Monarque absolu… Près de 20 ans après la création du RCD, le combat se trouve dévoyé par une clique aux commandes du Parti qui a confisqué le combat de plusieurs générations… »
Ceux qui parlent ainsi sont quatre membres de la direction nationale du parti, Bennadji Braham élu APW et président d’APC de la commune de Tinebdar, Tirouche Azzedine, Khaladi Mohamed Sadek et Sassi Achour, élus APW de Béjaïa, ont décidé de porter le débat au niveau de leur base militante. Ils dénoncent la gestion opaque du parti et qualifient l’actuelle direction d’oligarchie.
Les 4 contestataires sont des militants de longue date ayant été de tous les combats du Rassemblement depuis sa fondation en 1989,
C’est devant le refus de la direction d’assurer un débat interne avec toute la composante du parti et dans le souci d’éviter une fin irrémédiable du parti, que les protestataires sont montés au créneau.
Pour rappel, la sortie médiatique de ces quatre membres de la direction nationale, vient au lendemain du conseil national qui a entériné l’exclusion du député de Béjaïa, le Dr Djamel Eddine Ferdjellah qui a été démis des ses fonctions de chef du groupe parlementaire du RCD quelque temps avant qu’elle ne soit suivie par la démission de Hamid Lounaouci, député de Tizi Ouzou.
Ces deux cadres du parti avaient remis en cause le fonctionnement de leur formation tout en dénonçant la mainmise et la dictature partisane du président du RCD qui a de tout temps affiché, d’après les concernés, un refus catégorique à toute proposition de débat interne notamment dans les deux volets: fonctionnement et situation financière.
Les quatre membres du conseil national, à travers une déclaration parvenue au « MatinDZ » et lors d’une conférence de presse animée mercredi à la Maison de la culture de Béjaïa, portent deux graves accusations à l’encontre de Saïd Sadi : gestion stalinienne du RCD et « enrichissement personnel ».
Saïd Sadi « trône sans partage à la tête du Parti depuis 20 ans comme un Monarque absolu… » lit-on dans la déclaration. Saïd Sadi serait à l’origine de la vague de suspensions et de radiations ayant touché plusieurs cadres, jugés indisciplinés, dans le seul objectif de «garder la mainmise sur le combat de plusieurs générations de militants». .
De graves accusations sont clairement formulées à l’encontre du président, Les frondeurs, pour l’essentiel des militants de longue date ayant été de tous les combats du Rassemblement depuis sa fondation en 1989, comptent remédier de manière radicale à ce «déficit démocratique interne» pour rendre au parti sa crédibilité et ses performances électorales. Pour cela, ils insistent sur l’alternance aux commandes à travers l’ouverture d’un large débat interne et l’instauration d’un régime statutaire sain. «L’opinion publique doit savoir que notre formation fonctionne sur un mode organique digne des années de plomb, et l’opacité qui caractérise la gestion des finances du parti nous interpelle tous», est-il écrit dans la déclaration.
Dans ce document, ils dénoncent la gestion interne de leur parti, notamment son volet financier «caractérisé par une opacité totale», affirment-ils. «L’opinion publique doit savoir que notre formation politique fonctionne sur un mode organique digne des années de plomb. L’opacité qui caractérise la gestion des finances du parti nous interpelle, l’enrichissement fulgurant de certains de nos cadres, constitue une insulte qui nourrit les discussions des militants de base du parti» peut-on lire dans ladite déclaration.
Par ailleurs, et dans le but de susciter un débat, les quatre membres du conseil national ont décidé de soumettre à l’appréciation de leur base et de l’opinion publique, la contribution écrite à laquelle la direction n’a pas daigné donner suite.
Des consultations seraient déjà en cours à travers au moins 15 wilayas pour créer le rapport de force nécessaire à cette «mutation interne», précise Braham Benadji qui annonce également la publication imminente d’un livre blanc dénonçant «vingt ans de dérives au sein du RCD». Les initiateurs de cette fronde, qui semblent bénéficier de la caution de cadres hauts placés du parti, promettent de récidiver dans les prochains jours.
Kader T.
Ceux qui parlent ainsi sont quatre membres de la direction nationale du parti, Bennadji Braham élu APW et président d’APC de la commune de Tinebdar, Tirouche Azzedine, Khaladi Mohamed Sadek et Sassi Achour, élus APW de Béjaïa, ont décidé de porter le débat au niveau de leur base militante. Ils dénoncent la gestion opaque du parti et qualifient l’actuelle direction d’oligarchie.
Les 4 contestataires sont des militants de longue date ayant été de tous les combats du Rassemblement depuis sa fondation en 1989,
C’est devant le refus de la direction d’assurer un débat interne avec toute la composante du parti et dans le souci d’éviter une fin irrémédiable du parti, que les protestataires sont montés au créneau.
Pour rappel, la sortie médiatique de ces quatre membres de la direction nationale, vient au lendemain du conseil national qui a entériné l’exclusion du député de Béjaïa, le Dr Djamel Eddine Ferdjellah qui a été démis des ses fonctions de chef du groupe parlementaire du RCD quelque temps avant qu’elle ne soit suivie par la démission de Hamid Lounaouci, député de Tizi Ouzou.
Ces deux cadres du parti avaient remis en cause le fonctionnement de leur formation tout en dénonçant la mainmise et la dictature partisane du président du RCD qui a de tout temps affiché, d’après les concernés, un refus catégorique à toute proposition de débat interne notamment dans les deux volets: fonctionnement et situation financière.
Les quatre membres du conseil national, à travers une déclaration parvenue au « MatinDZ » et lors d’une conférence de presse animée mercredi à la Maison de la culture de Béjaïa, portent deux graves accusations à l’encontre de Saïd Sadi : gestion stalinienne du RCD et « enrichissement personnel ».
Gestion stalinienne du RCD
Saïd Sadi « trône sans partage à la tête du Parti depuis 20 ans comme un Monarque absolu… » lit-on dans la déclaration. Saïd Sadi serait à l’origine de la vague de suspensions et de radiations ayant touché plusieurs cadres, jugés indisciplinés, dans le seul objectif de «garder la mainmise sur le combat de plusieurs générations de militants». .
De graves accusations sont clairement formulées à l’encontre du président, Les frondeurs, pour l’essentiel des militants de longue date ayant été de tous les combats du Rassemblement depuis sa fondation en 1989, comptent remédier de manière radicale à ce «déficit démocratique interne» pour rendre au parti sa crédibilité et ses performances électorales. Pour cela, ils insistent sur l’alternance aux commandes à travers l’ouverture d’un large débat interne et l’instauration d’un régime statutaire sain. «L’opinion publique doit savoir que notre formation fonctionne sur un mode organique digne des années de plomb, et l’opacité qui caractérise la gestion des finances du parti nous interpelle tous», est-il écrit dans la déclaration.
« Enrichissement personnel »
Dans ce document, ils dénoncent la gestion interne de leur parti, notamment son volet financier «caractérisé par une opacité totale», affirment-ils. «L’opinion publique doit savoir que notre formation politique fonctionne sur un mode organique digne des années de plomb. L’opacité qui caractérise la gestion des finances du parti nous interpelle, l’enrichissement fulgurant de certains de nos cadres, constitue une insulte qui nourrit les discussions des militants de base du parti» peut-on lire dans ladite déclaration.
Par ailleurs, et dans le but de susciter un débat, les quatre membres du conseil national ont décidé de soumettre à l’appréciation de leur base et de l’opinion publique, la contribution écrite à laquelle la direction n’a pas daigné donner suite.
Des consultations seraient déjà en cours à travers au moins 15 wilayas pour créer le rapport de force nécessaire à cette «mutation interne», précise Braham Benadji qui annonce également la publication imminente d’un livre blanc dénonçant «vingt ans de dérives au sein du RCD». Les initiateurs de cette fronde, qui semblent bénéficier de la caution de cadres hauts placés du parti, promettent de récidiver dans les prochains jours.
Kader T.
Commentaires (102) | Réagir ?
azul
ce qui se passe continuellement au RCD se passe dans les autres partis politique, au niveau des entreprises algeriennes, aux instances du pouvoir, a toutes les echelles de la societe algerienne, et ca resterai toujours ainsi, on ne pourrait jamais changer un peuple.
donc rien a faire, les malfaiteurs, les malhonnetes et les corrompus seront rattrapés par l'histoire.
vive nekki, abat les corrompus
Pour faire grandir un arbre, il faut la débarrasser, en continu, de ses branches pourries ou encombrantes ! Cela dit, avec la virulence des interventions, je ne connais pas un DISSIDENT du RCD qui prouve une bonne foie. Donc, les argumentations des intervenants reposent plus sur du faux et les constructions artificielles qui suivent restent sans fondements (ou sans fondations). Nous savons tous QUI dénigrent Sadi et la légereté de leurs arguments. En somme, nous avons plusieurs qui se déchaînent, à croire (quelqu'un l'a déjà relevé) qu'on fait de l'opposition à Sadi et non au pouvoir. Les histoires de la DRS et de l'enrichisement sortent directement du pouvoir et sont amplifiées par le FFS (Nous savons tous pourquoi ?). Et parmi les virulents intervenants y'a t-il un qui a souffert autant que Sadi des sévices de la DRS et du pouvoir? s'il y'en un qu'il se manifeste avec 'armes et baggages'. Sinon, arrêtez les dénigrements gratuits et fantaisistes. A bon entendeur...