Démission collective et violente charge de syndicats contre la CGATA
Dans un communiqué commun des syndicats autonomes ont annoncé leur démission collective de la Confédération générale autonome des travailleurs algériens (CGATA).
Nous syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz – Sonelgaz SNATEGS, le syndicat autonome des personnels des affaires étrangères SAPAE, le syndicat algérien des travailleurs des transports SAATT, et le syndicat national des travailleurs du nettoiement et d’assainissement SNATNA, syndicats autonomes réunis ce samedi 24 septembre 2016, venus avec l’intention de se réunir avec la direction de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), constatons avec regret que cette dernière continue de négliger les préoccupations des syndicats affiliés, et celles des travailleurs, et ceci après avoir passé à coté de la rentrée sociale sans pouvoir nous réunir.
La secrétaire générale du SNAPAP avait répondu à notre demande de tenir une session du conseil national le 23 août passé par l’impossibilité de le tenir car période des vacances ! demandant son report au 24 septembre, pour intervenir quelque jours avant cette date pour demander de reporter la réunion à la mi-octobre, et cette fois ci au nom du président de la Confédération qui n’a jamais répondu à nos mails.
Ces comportements ne sont qu’un petit exemple du fonctionnement non démocratique et non transparent de la CGATA, et la détention du pouvoir de décision par un groupe restreint, et tant d’autres points noirs :
- Les instances de la confédération ne sont pas démocratiques. On a jamais élu ni le président ni les membres du bureau exécutif, tout est fait avec l’auto proclamation et la désignation.
- Les syndicats affiliés ne sont pas représentés au bureau exécutif.
- La complicité dans le coup de force contre le président du SNATEGS Abdellah Boukhalfa.
- Les syndicats affiliés n’ont pas d’informations sur les activités à l’étranger du président et de certains membres de la confédération.
Pour ces raisons et tant d’autres les syndicats réunis ce samedi 24 septembre 2016 annoncent leur démission collective de la confédération générale autonome des travailleurs en Algérie CGATA, tout en continuant le travail de coordination afin de trouver une issue à la situation très critique que vie le syndicalisme autonome en Algérie, et de s’occuper de vrais problèmes des travailleurs.
D’autre part, nous avisons l’opinion publique nationale et internationale qu’à partir de cette datte, la confédération CGATA, ses représentants ou personne d’autre n’a le droit de parler au nom des syndicats signataire de la présente déclaration.
Vive la lutte syndicale autonome
Signatures :
- Lotfi Allam : Président du syndicat algérien des travailleurs des transports, membre fondateur et membre du bureau national de la CGATA.
- Mahmoud Sifouane : Syndicat national autonome des travailleurs du nettoiement et d’assainissement SNATNA, membre fondateur de la CGATA.
- Abdellah Boukhalfa, Président du syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz - Sonelgaz SNATEGS, membre du conseil national de la CGATA.
- Fawaz Bouafia ; Syndicat autonome des personnels des affaires étrangères SAPAE, membre du conseil national de la confédération CGATA.
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