L’Association de lutte contre la corruption appelle l'ONPLC à exercer ses prérogatives

La décision de la présidence n'aura pas d'effet sur la lutte contre la corruption.
La décision de la présidence n'aura pas d'effet sur la lutte contre la corruption.

L'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) a rendu public, vendredi, un communiqué à propos des changements opérés par le chef de l’Etat à la tête de l'Organe (gouvernemental) national de prévention et de lutte contre la corruption, (ONPLC).

Rien de nouveau pour les corrompus en Algérie. La justice n'a qu'à bien se tenir. Ils pourront continuer à brasser les millions, à détourner autant qu'ils voudront. Et ce n'est certainement pas la désignation de nouveaux membres à la tête du très officiel organe national de prévention et de lutte contre la corruption qui y changera quelque chose.

L’association que dirige Djilali Hadjadj l'a bien compris. L'AACC observe que les nominations de nouveaux noms à la tête de l’ONPLC n’apporte aucune nouveauté. Lire son communiqué :

"De l’ancienne «équipe», un seul membre s’est vu confier un deuxième et dernier mandat de cinq ans. Est-ce que ceux qui ont été «remerciés» ont failli à leur mission ? Est-ce que celui qui a été reconduit – l’ancien chef de l’IGF jusqu’en novembre 2010-, est méritant pour autant ? Pour l’AACC, c’est tout l’ONPLC qui jusqu’à maintenant n’a absolument servi à rien : on ne peut même pas parler de bilan puisque rien n’a été fait en près de six longues années depuis l’installation de l’ancien "équipe" de sept (07) membres permanents en janvier 2011, suite à la prestation de serment de ces derniers.

Plus grave encore – ainsi que l’AACC l’avait signalé dans son communiqué du 22 juin 2016-, «Comment ne pas évoquer un «oubli» de la part des autorités concernées, quand on sait que le mandat des membres du président et des membres du Conseil de veille et d’évaluation de l’ONPLC a expiré le 7 novembre 2015 !» Dans le même communiqué de juin dernier, l’AACC rappelait que «le président de l’ONPLC et les 6 autres membres du Conseil de veille et d’évaluation avaient été nommés par décret présidentiel le 7 novembre 2010, pour une durée de 5 ans, renouvelable une seule fois (cf. article 5 du Décret présidentiel n° 06-413 du 22 novembre 2006 fixant la composition, l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’ONPLC).»

Le renouvellement presque total (six membres sur sept) de la composante du Conseil de veille et d’évaluation, dont le président de l’ONPLC, a pris donc dix (10) longs mois de retard.

L’AACC avait même suggéré (extrait du communiqué du 22 juin 2016), " …..Que les autorités concernées, procèdent à la nomination de personnes intègres et compétentes, l’option du renouvellement total serait même indiqué, d’une part au vu du très faible bilan de l’ONPLC, et d’autre part, par souci de rajeunissement de la composante actuelle de ce conseil". Est-ce que le renouvellement auquel vient de procéder le chef de l’Etat répond à cette préoccupation de l’AACC ? Comment le savoir quand pas un mot n’a été publié par la présidence de la République sur la qualité et la carrière des six nouveaux membres ? Hormis le nouveau président de l’ONPLC - Mohamed Sebaibi -, qui a été notamment chef de cabinet du Premier ministre, et Abdelkrim Bali qui a été chef de l’IGF, on n’a aucune information sur les autres membres permanents.

Tant que l’ONPLC n’acquiert pas une réelle indépendance et tant qu’il n’y a pas une réelle volonté politique à lutter effectivement contre la corruption, ces changements à sa tête n’auront obéi qu’à une disposition réglementaire relative au mandat de ses membres permanents.

Par ailleurs, comme les missions et les prérogatives de l’ONPLC le lui permettent, l’AACC appelle la nouvelle équipe de l’ONPLC à plancher sur des chantiers importants dont l’ouverture sur le public, un programme national effectif de prévention, des propositions de révision qualitative de la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, et un rapprochement en direction des médias : l’AACC jugera aux actes !

L’AACC tient à rappeler une nouvelle fois qu’elle est totalement disposée et disponible à travailler avec l’ONPLC, dans le respect du rôle et des objectifs de chacune des deux parties."

Djilali Hadjadj, porte-parole de l’AACC.







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Commentaires (4) | Réagir ?

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lila laoubi

thanks

wanissa

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Rabah IBN ABDELAZIZ

Cela s"appel se foutre de la gueulle du peuple mouton ?. Le roi des corrompus et corrupteurs désigne l'ONPLC ?. bouteflika, son frère le petit minable d'oujda, khallil, bouderbouka, ghoul, hadda la moche, grine, et j'en passe, pour aujourd'hui désigner une officine de plus pour apprentis corrompus ?. bouteflika est le malheur d'algérie, il à endormis le petit peuple avec : subvention du lait, de la farine et aussi donné beaucoup de droits aux femmes pour punir les algériens ricale citrons, et les bouquets finals : anseje, aadl, lpp, et autre trufferies bidons.

Ce minable sa place est à Oued el Harrache (le missipipi algérien). Bonne soirée à vous. Moi, je rentre au berkail bien tranquillement loin de ses minables.

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