La règle 51/49 régissant l’investissement étranger ne concernera plus les banques algériennes
La règle 51/49% régissant l’investissement étranger avec un partenaire local en Algérie ne devrait plus s’appliquer aux banques, selon une information rapportée le 14 septembre par le quotidien algérien L’Expression qui se réfère au projet de la loi de finances pour l’exercice 2017.
"La règle des 51/49%, qui a fait couler beaucoup d'encre et qui, tout le temps, a été présentée comme un outil juridique de protection de l'économie nationale, sera révisée dans le cadre de la LF 2017 pour être désormais plus flexible et permettre d'attirer davantage d'investisseurs, notamment dans le secteur bancaire", souligne le journal.
La loi de finances 2017 prévoit de revoir à la hausse la participation des investisseurs étrangers dans les banques jusqu’à 66% contre un seuil maximum de 49% actuellement, a-t-on ajouté de même source.
Cette mesure vise, selon ses promoteurs, à attirer des capitaux étrangers en Algérie et à moderniser le secteur bancaire local. Elle intervient dans un contexte marqué par la baisse des recettes de l’Etat consécutive à la chute des cours des hydrocarbures.
La règle 51/49% régissant l’investissement étranger, qui avait été adoptée au moment de la crise financière mondiale de 2008, est de plus en plus considérée par les opérateurs économiques algériens et les partenaires économiques du pays comme un frein aux investissements étrangers, même dans le secteur des hydrocarbures.
Pour mémoire, en juin 2014, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, avait expliqué que la règle 51/49 "est appelée à disparaître en 2020, année de l'entrée en vigueur de la disparition des barrières tarifaires et l'établissement de la zone de libre-échange, conformément à l'Accord d'association avec l'Union européenne". Le Premier ministre algérien avait également évoqué un délai de grâce de 4 à 5 ans avant de revoir la règle 51/49 dans le cadre des négociations pour le processus d’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Ecofin
Commentaires (6) | Réagir ?
Pour le reste... nous vivons aujourd'hui les dégats de la privatisation par bradage des biens du pays... ces dégats sont tellement considérables que même les initiateurs de ce bradage avaient tous quitté dans la précipitation le pays pour aller vivre ailleurs et servir d'autres intérets... par peur de couler avec le navire qu'il avaient eux même sabordé !!! par leurs stupides conseils !!!
Sans leur industrie, les USA et la grande bretagne n'auraient jamais pu s'engager dans leur guerre face à la machine de guerre allemande !!! les guerres sont des évenements inévitables dans l'histoire de l'humanité (d'hier, d'aujourd'hui et de demain)... et celui qui pense que c'est avec sa place boursiére ou ses stock-options qu'il va assurer sa défense ou sa sécurité est un dou réveur !!!