Rentrée scolaire : une enseignante de Barika poste un pavé idéologique sur Internet (Vidéo)
A l'occasion de la rentrée scolaire, une enseignante d'une école primaire de Barika a posté une vidéo aux effets de bombe idéologique. Elle s'est filmée dans sa classe en s'adressant à ses élèves.
"La langue arabe est la plus riche des langues", "cette année ma langue sera l'arabe et je ne m’exprimerai qu’en cette langue" ! "La langue aimée de Dieu ?", "c'est l'arabe qui est la langue du paradis". Une batterie de questions-réponses qui suitent l'endoctrinement le plus imbécile, l'enfermement, l'intégrisme linguistique le plus primaire, le tout dans un lieu, l'école, destiné au savoir.
En un peu plus de trois minutes, cette jeune enseignante a résumé le drame de l'école algérienne. En plein pays chaoui, cette jeune femme censée transmettre le savoir, apprendre aux élèves l'amour des langues, tamazight, l'arabe, le français, l'anglais, etc., le respect de la différence, l'ouverture vers les autres fait dans le zèle, érigeant une seule et unique langue, l'arabe, dans la tête des mômes au-dessus de toutes les autres.
Cette courte vidéo qui a enflammé les réseaux sociaux est symptomatique de ce qui se passe dans les écoles algériennes. Cette scène nous rappelle aussi cet énergumène en kamis qui a interdit aux filles habillées en jupes d'entrer dans leur établissement scolaire. Tout ça a eu lieu dans un lycée de Draria, sur les hauteurs d'Alger.
Il est manifeste que le ministère de l'Education est face à une montée de l'intolérange religieuse et idéologique. Les auteurs semblent assurés d'une certaine impunité. Car, au mépris donc de la loi qui interdit ce genre de scène, l'enseignante de Barika a fait montre d'une irresponsabilité indiscutable en se permettant non seulement de se filmer avec ses élèves mais aussi à fait du militantisme zélé sur des élèves.
Ces deux scandales interpellent sur la situation du secteur de l'Education gangrené par les islamo-conservateurs. Comme première mesure, le ministère de l'Education a ouvert une enquête sur l'enseignante.
Yacine K.
Commentaires (20) | Réagir ?
merci
wanissa
En voilà un (le faux baricar) !
Quant à l'enseignante, au visage très chawi, elle me rappelle notre "enseignant en terminologie, à l'USTHB, il y a plus que 30 ans, qui nous faisait l'apologie d'une langue qui n'avait de place, dans notre cursus, que... allez, en va pas la léser, 1/50ème! du temps total de la formation.
Encore un souvenir: un jeune garçon, je lui demande:"tu viens d'où?" de Barca me rétorqua-t-il. T'es chawi donc? "non, je suis arabe". En regardant, encore une fois, le fond de ses yeux bleus, j'avais "envie" de me tirer une balle dans la tête. (ç'aurait été trop pour lui de lui expliquer quoi que ce soit).