M. le Ministre des Transports, réveillez-vous ! On meurt sur nos routes !
Alors que des Algériens et des Algériennes, jeunes pour la plupart, meurent par centaines, que nos routes sont devenues des coupe-gorges et des champs de manœuvre mortels,que l’anarchie des cortèges nuptiaux dans toutes leurs splendeurs et leurs fanfares se font maîtres de céans, gênant en toute impunité la libre circulation dans les deux sens,que nos très consciencieux gendarmes et policiers, ultimes protecteurs des usagers innocents de la route,sont victimes de l’arbitraire des puissants du moment , et comment ! Mal leur en a pris d’avoir retiré le permis de conduire des fils de la nomenklatura.
L’Algérie dans son ensemble continue d’enterrer ses enfants dans l’indifférence criarde de son gouvernement. Chaque jour que Dieu fait apporte son lot de désolations et de dégâts, le décompte macabre, plus de 1 400 morts et plus de 20 000 blessés et des frais financiers que cela engendre pour leur prise en charge médicale ces 8 derniers mois, victimes du terrorisme routier et le silence intrigant de notre ministre des Transports interpellent bien de consciences. Une insouciance et une inconscience étatiques se faisant violence. On ne déplore pas, on ne condamne pas, et suprême insulte, on ne fait pas amende honorable et démissionner pour avoir failli à son devoir de sécuriser le quotidien du piéton, des petits écoliers et des autres usagers de la circulation automobile de notre pays.
Jusqu’à quand continuera-t-on à enterrer nos jeunes, nos écoliers, nos aînés, nos handicapés pour qu’enfin le gouvernement se décide à revoir sa politique de la circulation automobile ?
Toute honte bue, l’on nous annonce le permis à points comme solution alors que les lois et les règlements de la conduite automobile sont foulés au pied, et ne répondent plus aux exigences du moment. L’instauration de ce permis est vouée à l’échec s’il n’est pas numérisé, permettant ainsi à la voiture de patrouille de police ou de gendarmerie, de vérifier sur les champs et à l’échelle nationale : "Le casier judiciaire routier" du contrevenant, de procéder et de faire ce que de droit.
Le constat est immuable, la circulation automobile dans notre pays n’obéit à aucune loi, aucun code la route et encore moins à aucune éducation et civisme. Conduire en Algérie, est synonyme de faire appel à son pif et à une âme de dégourdi, pour pouvoir se frayer un chemin, quitte pour cela, à escalader un trottoir, griller les interdictions, les feux rouges, les stops et les sens giratoires, à doubler à droite , se faire cascadeur aux commandes d’un Bus ou d’un semi-remorque pour en faire un puissant char d’assaut mettant la vie des passagers et des autres occupants de voitures venant en sens inverse en danger, certains chauffards- psychopathes, sûrement sous l’effet d'influence éthylique ou de cannabis, trouvent un malin plaisir à poster sur Facebook "leurs faits d’armes" se jouant de la vie de leurs passagers sans que les autorités judiciaires s’autosaisissent pour les ester en justice. Pas de clignotants, pas de phares, pas de signaux lumineux pour signaler leurs imposantes structures. La signalisation routière, hormis celle de l’autoroute Est-Ouest, est depuis, fort longtemps, dépassée, surtout la visibilité de celle des routes départementales et communales exacerbés par les nids de poule, des crevasses, des cloaques et des travaux sans signalisation préalable.
Juste Dieu ! Jusqu’à tolère-t-on que la conduite de tels engins ne fasse pas l’objet d’un suivi très rigoureux, comme cela se fait dans d’autres cieux, un check-up médical et psychiatrique, un contrôle anti-drogue, et la pose d’un mouchard sur ces engins de la mort. Les pilotes d’avion s’y soumettent bien, ils ont un cursus d’études de 3 années , des professionnels du transport de voyageurs et de marchandise aérien avec moins de victimes, chose tout à fait aberrante, le conducteur d’un poids lourd ou d’un bus Algérien n’a aucune formation, parfois illettré , il n’a que son permis de Conduire Catégorie C ou D, acquis à coup de tirelire et de piston, pour s’évertuer Chauffeur pour certains, chauffard pour d’autres. Aucune école de formation n’est à ce jour lancée dans notre pays.
Il est grand temps pour nos gendarmes et policiers de mettre sur pied une brigade spécialisée pour traquer les chauffards- ivrognes et les drogués, les contrevenants des règles d’hygiène et de sécurité routière, justement, pour les bus et les camions pour la vérification in-situ des freins, des pneus, du tonnage et du temps imparti à la conduite.
L’interpellative lecture des graves dégâts corporels et matériels pointe un doigt accusateur sur la complaisance des centres de contrôle techniques automobiles, quant à l’octroi du certificat de conformité des conditions des véhicules, il est du moins très surprenant que des voitures et des camions ayant plus de 20 ans d’âge, rapiécés parfois avec du fil de fer, sans feux, une carrosserie hideuse ne répondant même pas aux conditions les plus élémentaires de sécurité passent sans accroc cette procédure, devenu selon des gorges chaudes, une formalité très, très monnayable. Aux pouvoirs publics de chasser les brebis galeuses par un suivi à la lettre de leurs cahiers de charge et des contrôles inopinés.
La campagne des retraits de permis à conduire lancée par nos gendarmes et nos policiers à fait ses preuves et ses limites, elle a dissuadé beaucoup de chauffards , au final, c’est le fiasco. La complaisance, la corruption, le laisser-aller de la commission de recours ne sont pas pour aider et mettre le citoyen à l’abri de ces cascadeurs, certains agents de l’ordre ont carrément été victimes de l’arbitraire des puissants, pour s’être montré droits dans l’exercice de leurs fonctions.
N’est-il pas temps, à notre système judiciaire, d’instaurer un tribunal spécialisé pour la circulation automobile, financé par les contrevenants, seule alternative désormais pour les éduquer, c’est de toucher à leurs porte-monnaie , de revoir les règles de conduites, de criminaliser certains comportements dangereux de la conduite automobile aux fins de décourager les fauteurs de troubles, de décider des points et de la durée de retrait de permis de conduire. Laisser le juge seul, se prononcer, en son âme conscience.
Le péril en la demeure est criard aux environs des institutions éducatives, point de passage protégé, et ceux qui existent sont devenus des places de parking de choix, parfois même par ceux-là même censés les protéger et les défendre. Allez comprendre !!!!
Mr le ministre des transports, ces écolières et ces écolières reprenant, cette semaine, la voie de leurs écoles respectives, en appellent à votre recours pour faire de leurs passages protégés des No man’s land et de sévir à leurs transgressions. Il y va de leurs vies !!!
L’hécatombe routière est bien là pour nous rappeler les devoirs de l’Etat quant aux certificats de conformité et de sécurité des voitures importées, certains constructeurs ont trouvé un Eldorado en Algérie pour écouler leurs produits avec plein de vices de fabrication, qui bizarrement ne trouvent pas d’acheteurs dans leurs propres pays, le sang de nos compatriotes a beaucoup coulé, il est impératif d’instaurer des exigences draconiennes de sécurité et de sûreté dans leurs cahiers des charges et des certificats de conformité.
La situation est grave, très grave, il est temps de sévir, le "force reste à la loi" doit être mis en action dans toute sa rigueur, car nul n’est censé ignorer la loi.
Brahim Ferhat
Commentaires (4) | Réagir ?
@Mass deradji nair,
bizarre que votre terre d origine le yemen, que tes freres arabes mettent à feu et à sang te laisse indiférent !!!
Le yemen de vos ancêtres les envahisseurs arabes beni hilal et beni souleime, n est elle pas une juste cause arabe pour laquelle vous devez vous en soucier, au lieu de vous "occuper" de nos affaires à nous, sur notre terre amazigh l'algerie algerienne, qui comme au yemen, en irak, en syrie... dans vos pays arabes, vous ne cessez de ravager par les terrorismes wahabitosalafiste, routier, sanitaire, culturel, économique, pédagogique de la corruption, de la gabegie, dictatorial colonial... en somme de l'araboislamisation tout azimuth de la terre algerienne nord africaine méditerranéenne occidentale
Ces terrorismes sont les conséquences de l'état de déliquescence instauré EN ALGERIE par votre systéme ravageur mise en place depuis 1962 à ce jour par les "maroco araboalgero oujdaien" grâce à la neocoloniale franceouroubia et son agent des services français au maroc, à oujda, OUFKIR le mentor de boussouf et de boukharouba.
Ils cesseront le jour où ces " planqués à oujda" et qui pérpétuent le coup d état ravageur contre l'algerie algerienne commis par boussouf, boukharouba, bouteflika et benbella juste avant l indépendance de l'algerie qui croyait LA NAIVE, s être libérée, aprés 7 ans d une guerre exsangue contre la 3é puissance militaire du colonialisme apartheid français et de ses ramassis tortionnaires racistes de malto-italo-parigo-alsaço-corso-ibéro apatrides affublés de "pieds noirs".
Le systéme instaura un autre colonialisme ravageur qui à ce jour engendra TOUS CES TERRORISMES!
Au lieu et place du ministre des transports interpellez plutôt le programme du président Bouteflika d'avoir importer en 16 années plus de la moitié des paysans des campagnes vers les villes, à tel point que plus de 49% des terres agricoles ne sont plus exploitées (chiffre officiel du gouvernement) et les villes de véritables ruralités sans la moindre citadinité avec leurs corrollaire ANSEJ et autre arrosage financier des populations zombies et le débarquement en 05 années de 3 millions de véhicules et quelques dizaines de milliers de super poids lourds (la bagatelle de pus de 14 milliards de dollars engraissant les voyous importateurs de véhicules du clan et assimilés).
AILLEURS LES ESCROTS D'LINQUANTS DANS LEUR GRANDE MAJORITE DES INSPECTEURS DES PERMIS DE CONDUIRE MOYENNANT EN MOYENNE " (35000dz, ET VOILA UN PAYSAN DU ""DOS DE L 'ÂNE SUR LE FAUTEUIL d'une cylindrée neuve", alors que Bon Dieu ils ne savent même pas marcher Dans les rues comme les autres citadins du monde...
En somme des etres complètement déphasés civilisationnellement parlant que Tonton Bouteflika enrichit dans tous les trafics et autres sales "informa-lités" ou mieux qu'il gratifient de sommes puisées dans le soi disant crédit auto (avant) ou par le biais des crédits non remboursables pour l'emploi des jeunes, ect... Tous les logements sont distribués à ces nouveaux venus dans les villes abandonnant terre et activité agricole, quoi des parasites sans vergogne et inutiles plus que nuisibles.
Le problème nécessite l'apport d'experts universitaires sans complaisances pour un amas des populations en plein désagrégation sociétale, voilà le programme présidentiel Bouteflikien.
La Police et la Gendarmerie invisible dans les villes ou en extra muros pour réprimer les criminels zombies des routes, juste des barrages fixes pour arrondir ses fins de mois.
Ou sont passés les Motards de la gendarmerie ou de la police circulant sur nos routes, et la tiédeur des magistrats devant de véritables assassinats routiers?
Ministre des transports, mais aussi ministre de l'intérieur, ministre de la justice pour pondre de nouvelles lois spéciales "anti paysans" zombies, ce n'est pas du racisme mais la stricte vérité nos populations (on dit bien nos car différentes populations se côtoient) et mieux qui peuplent aujourd'hui nos campagnes?Peut être des Maliens ou nigériens car le vide du territoire est patent à l'exception des villes dépotoirs surpeuplées et du Tell côtier...... avec un semblant d'infrastructures routières qui, finalement ont doublement ruinée l'algérie financièrement et ses détournements et génocide des humains sur l'asphalte, alors que nous ne produisons plus notre nourriture.
Et cela n'est qu'une facette de ce macabre décors de nos espaces citadins et ruraux actuels, la criminalité, la drogue, la prostitution qui ont explosés avec cet exode rural organisé et favorisé par Bouteflika et son programme destructeur.
Là est le problème essentiel, un ensemble sociétal délinquant, une absence totale de la puissance publique, la dérive au stade final des institutions de cet ensemble indéchiffrable, et on veut par une école annexe des zaouias avoir des populations civilisés et utiles comme ailleurs.
Le problème est humain d'abord, partout du policier venu des campagnes cigarette u bec et portable à l'oreille et de la main gauche faisant la circulation.... REGARDEZ AUTOUR DE VOUS, des gendarmes gamins venus tout droit des campagnes roulant en pleine vitesse sirènes hurlantes pour se frayer un passage dans la circulation et s'en fichant du code la route et brulant toute ligne continue, et quoi encore...
Un infra humain est il en train de faire son apparition en Algérie bouteflikienne?