Violences dans les stades : le dispositif policier finalement maintenu
Après que le général Hamel avait annoncé au début de l'été la perspective du retrait des policiers dans les enceintes sportives, voilà que Mohamed Raouraoua affirme le contraire.
Il est vrai qu'entre les deux déclarations, il y a eu de nombreux affrontements graves entre supporters. Dépassé, la FAF se ravise. "Les policiers retourneront dans les stades du championnat en Algérie après des violences dans les tribunes lors des deux premières journées", a affirmé aujourd'hui vendredi, Mohamed Raouraoua, le patron de la Fédération algérienne de football. La décision de remplacer les policiers par les stadiers étaient dans les papiers depuis 2013, mais ni la Fédération ni les clubs ne sont arrivés pour le moment à trouver la solution pour endiguer la violence.
Le dispositif de policiers assurant la sécurité dans les stades a été réduit cette saison. L'objectif ? Remplacer les policiers par des stadiers comme cela se fait notamment en Europe. Mais c'était compter sans les hooligans algériens pour qui le stade est l'unique exutoire pour exprimer sa violence.
"Au vu de ce qui s'est passé lors des deux premières journées du championnat, les policiers vont réapparaître de nouveau, mais avec un nombre réduit, au niveau des tribunes et les accès au stade. Toutefois, le retrait progressif des policiers est toujours maintenu comme décidée auparavant par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN)", a déclaré M. Raouraoua à la radio algérienne.
La première journée du championnat de Ligue 1, disputée le week-end du 19 et 20 août, a vu l'explosion des affrontements entre supporters survenus dans pas moins de quatre stades du pays.
La décision de remplacer les policiers par les stadiers étaient dans les papiers depuis 2013, mais ni la Fédération ni les clubs ne sont arrivés pour le moment à trouver la solution pour endiguer la violence.
L.M.A.
Commentaires (4) | Réagir ?
Thank you very nice website
Ou sont les cameras dans les stades ? Tous ces malfrats doivent etre juges et jetes en prison pour quelques mois ou annees dependant de la gravite de leurs attaques. Mias en fait on parle d'Algerie... La violence est omnipresente dans les rues d'Alger et des grandes villes et gare aux armes blanches.