Ce dimanche, lors de la troisième et dernière journée de compétition, Mme Mayouz Fatma Baida, députée à l’Assemblée nationale populaire, qui a pris l’habitude de venir s’installer au premier rang, a été choquée de constater que tout le rang, hormis quelques sièges pour le jury, étaient spécialement réservé à des invités dont elle ne faisait pas partie.

Scandalisée au plus haut point et trouvant cela inadmissible, la députée de Mostaganem a fait toute une scène aux personnel du théâtre qui ne faisait qu’exécuter les ordres de ses supérieures hiérarchiques en disant "pourquoi on privilégie les uns au détriment des autres."

Une action qui paradoxalement ne le dérangeait guère durant les deux premières soirées quand elle venait et elle trouvait sa place au pied de la scène alors que des familles, arrivaient avant elle, faisaient demi-tour vers la maison en ayant pas trouvé de place !

Pis, la moitié du premier rang était réservé à M. Ketrousi, président de l'APW de Mostaganem lequel est venu, en retard, avec toute sa famille pour prendre leur place au-devant de la tribune.

Une scène d’abus de pouvoir qui fait honte à la wilaya de Mostaganem puisque M. Ketroussi n’était pas en visite officielle. Combien aurait été beau et salutaire de voir comme on a l’habitude de voir chez les autres pays où les autorités se mêlent à leur peuple. Souvenons-nous du président islandais qui a préféré se joindre à son peuple pour supporter leur equipe nationale lors du dernier euro de foot. Heureusement pour le reste des spectateurs, cette scène absurde a pris fin avec le début du spectacle. Bien que la salle ait été plongée dans un noir total, le spectateur installé tout au fond était sûr que celui qui était à côté de lui n’était pas un haut responsable.

Salim Skander