La Grande Mosquée est "faite pour durer 4 à 5 siècles", selon Tebboune !

Les travaux avancent difficilement.
Les travaux avancent difficilement.

Le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville Abdelmadjid Tebboun a fait point sur l'avancée des travaux de construction de la Grande mosquée d'Alger. I

Abdelmadjid Tebboune s'est dit satisfait du taux d'avancement des travaux. Il a précisé à l'APS que les gros œuvres avancent actuellement à "près de 85%". Il promet leur achèvement avant la fin de l'année.

Le ministre s'est particulièrement enquis des travaux de réalisation de la structure du premier dôme, alors que le second (plus grand) sera posé d'ici la fin novembre, parallèlement aux travaux de revêtement de la salle de prière.

Il a insisté sur l'utilisation des matériaux produits localement, tout en précisant que le recours à l'importation ne se fera que pour les produits non fabriqués en Algérie ou fabriqués en quantités insuffisantes.

"En plus du choix de matériaux qui contribue à l'embelissement de l'édifice et son côté esthétique, il est important d'opter pour des matériaux assurant une plus grande longévité" à ce futur lieu de culte, a insisté le ministre. Et de préciser qu"une mosquée pareille est faite pour durer 4 à 5 siècles, pour cela nous devons choisir des matériaux qui dure dans le temps", a justifié Abdelmadjid Tebboune. La déclaration est d'importance, elle révèle l'impéritie qui entoure ce projet, puisque le ministre semble connaître la longévité de cet monument particulièrement coûteux.

Alors qu'on sait que de nombreux monuments partout ailleurs remontent à plusieurs siècles, l'Algérie est en train de construire, avec tout le savoir-faire moderne, une édifice à coup de milliards pour une durée aussi modeste de 5 siècles !

Polémiques

Il y a quelques mois, Abdelkrim Chelghoum déclaré que le site de construction de cet édifice est un "lieu amplificateur d'ondes sismiques". "Il faut savoir que ce site en bord de mer et mitoyen au célèbre oued El Harrach est constitué en partie de couches de sédiments reconnus pour être de parfaits amplificateurs des ondes sismiques", a ajoute ce spécialiste du Laboratoire national de l'habitat et la construction.

Ces déclarations ont déclenché une levée de boucliers. Outre son coût (100 milliards de dinars, selon le ministre des Affaires religieuses), l'autre polémique est liée à l'avancement des travaux. Le cabinet allemand chargé du projet avait pointé en avril dernier le manque de compétence de l'entreprise chinoise chargée de sa construction. Pour toute réponse, les autorités algériennes ont accusé le cabinet allemand d'être à l'origine du retard.

Lancé en mai 2012, le projet de cette grande mosquée devait être achevé au début de 2017.

Yacine K.

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Commentaires (14) | Réagir ?

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lila laoubi

merci bien pour le site

wanissa

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bouzaher fechlane

S'ils croient que la construction d'une mosquée les préservera du châtiment, ils se mettent le doigt dans l’œil.

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