L’ex-patron d’Ooredoo Algérie ne quitte toutefois pas le groupe qatari. En effet, Joseph Ged quitte des fonctions opérationnelles pour de nouvelles responsabilités au sein de la direction de la société télécoms à Doha. L'homme était devenu puissant en Algérie, il était connu pour sa grande proximité avec certains ministres. Pas seulement, Ooredoo arrose en pub un large panorama de la pressse. Le désormais ex-patron s'est même permis, dans une mémorable sortie, de tancer les plumes qui l'avaient critiqué suggérant que celles-ci devaient choisir entre la pub ou la liberté.

"Nous ne cautionnerons d’aucune façon des attaques personnelles, ni envers l’Algérie ni envers le pays d’où a commencé l’aventure Ooredoo, le Qatar. Nous ne nous engagerons jamais aux côtés de ceux qui sont animés par des valeurs négatives de dénigrement et de médisance", avait-il déclaré en donneur de leçons, au cours de cette soirée de février 2015, en présence de la presse.

Joseph Ged était à la tête d'Oeredoo depuis 2007. L’entreprise a annoncé avoir atteint un revenu record de 252 millions de dollars US au second trimestre 2016. Une performance qui lui a permis de prendre la place de leader du marché télécoms en termes de chiffre d’affaires. Cheikh Saud bin Nasser Al Thani, le directeur général d’Ooredoo Group, s’est réjoui de cette performance, expliquant qu’elle est la preuve du travail exceptionnel accompli par les employés de la filiale algérienne pour répondre "aux attentes des clients en matière de connexions Internet plus rapides et d’une meilleure expérience client", reprend l'agence Ecofin.

Yacine K.

Lire la chronique de Benchicou : https://www.lematindz.net/news/16736-letranger-joseph-ged-et-la-presse-chimere-par-mohamed-benchicou.html