Algérie/Tunisie : des relations chahutées par une histoire de taxe !!!

Aux frontières algéro-tunisiennes.
Aux frontières algéro-tunisiennes.

Les conditions de déplacement et de résidence des ressortissants algériens et tunisiens et les moyens de les améliorer étaient au centre des discussions qui ont eu lieu mardi entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassan Rabhi et le chargé d'affaires à l'ambassade de Tunisie à Alger, Chokri Latif, annonce aujourd'hui avec un luxe de prudence l'agence officielle APS.

On croyait les relations entre Alger et Tunis solides, voilà qu'on en est réduit à finasser et à prendre des trésors de précautions pour calmer la tension qui monte aux frontières. Ces derniers jours, les Algériens habitant la zone frontalière sont montés au créneau. La raison ? Une taxe imposée par les autorités tunisiennes aux Algériens. Pour montrer leur courroux, des Algériens, pour la plupart des frontaliers, ont procédé à la fermeture des deux postes-frontières de Bétita (à 150 km de Tébessa) et de Ras El Ayoun (à 35 km seulement), nous apprend El Watan de mardi. Cependant la fermeture a été de courte durée. De ce côté de la frontière, on ne comprend pas cette décision unilatérale des Tunisiens. "Pourquoi les autorités algériennes n'appliquentp as elles aussi une taxe aux Tunisiens qui entrent au pays ?" fulminent les frontaliers. Et de citer l'exemple des Libyens qui ont haussé le ton il y a deux ans après une tentative de mise en place d'une taxe par la Tunisie. Résultat ? Les autorités tunisiennes se sont rétractées.

Les 965 km de frontières entre les deux pays sont en réalité autant de point de contact entre les frontaliers. Il n'y a pas que les produits de contrebandes qui traversent allègrement les frontières. Et en la matière, les Tunisiens font autant d'affaires que les Algériens puisqu'ils fréquentent les marchés algériens. En contrepartie, les contingents d'Algériens qui passent leurs vacances sur les côtes tunisennes passent pour être très important.

Le chargé d'affaires tunisien convoqué

C'est le chargé d'affaires tunisiens qui est appelé à répondre aux questions des autorités algériennes pas l'ambassadeur. C'est dire qu'à Alger, on ne prend pas très au sérieux cette histoire aux frontières.

Les deux parties "ont passé en revue les conditions de déplacement et de résidence des ressortissants des deux pays et les moyens de les améliorer davantage pour les hisser au niveau des relations privilégiées liant les deux pays et les deux peuples", indique laconique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Comme d'évidence, sont évoquées aussi "les conditions d'accueil des citoyens algériens en déplacement en Tunisie durant la saison estivale, tout en soulignant l'importance de poursuivre les efforts pour lever les obstacles entravant le mouvement de déplacement de personnes entre l'Algérie et la Tunisie qui reste une destination touristique privilégiée pour les Algériens". Fin de citation. Doit-on s'attendre à ce que les autorités tunisiennes renoncent aux 30 DT de taxe exigés des Algériens ?

Cette différence dans le traitement de citoyens entre les deux pays montre encore une fois que le Maghreb uni est plus que jamais une simple lubie de chefs d'Etat.

Yacine K.

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Commentaires (5) | Réagir ?

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lila laoubi

thanks

wanissa

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chilmoune

Pourquoi les algeriens n'aiment pas leurs pays ? c'est debile on a le meilleurs plages et les meilleurs montagens les meilleurs restaurant les moints chers les meilleurs fruits et legumes les meilleurs citoyens et plus bas bas prix.... et avec tout ca les algeriens court comme des imbeciles en tunisie , ils sont humilies en faisant d'abord la chaine dans les postes frontalier comme du troupeau puis quand ils rentrent avec leurs voitures et familles a l'interieur ils depensent betement l'argent de la rente. A la fin ils retournent les poches vides et commencent à critiquer leur pays, c'est incroyable. Pour sauver son pays il faut d'abord l'aimer et avoir des principes sinon on restera une foule sans identite et sans conscience.

IL y a un proverbe qui dit : Le poison de mon pays est mieux que le miel de l'etranger (el poisou taa bladi khir man lacel taa el barani.) Une solution pour arreter cette ruee qui saigne l'economie algerienne c'est de partiquer la realite des prix du carburant (1 litre essence a plus de 60 da) et comme ca tout rentrera dans l'ordre. EL ARBI ADHRABLOU EL DJIBOU YATSGAME ! L'arabe ou n'importe qui tu touche a sa poche il devient reglo et rationnel....... thanmirth

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