Le pétrole repasse la barre des 50 dollars, porté par un regain d'optimisme sur les marchés
Les prix du pétrole montaient lundi en cours d'échanges européens, profitant d'un regain d'optimisme des investisseurs à trois jours du référendum au Royaume-Uni sur l'appartenance du pays à l'Union européenne (UE).
Vers 10h15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 50,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 94 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet gagnait 88 cents à 48,86 dollars. Les cours du pétrole se sont repris de façon spectaculaire depuis vendredi: le baril de Brent a pris environ 3 dollars et s'est même hissé au-dessus du seuil de 50 dollars, observaient les analystes de Commerzbank.
Ce rebond est principalement à mettre sur le compte, comme d'ailleurs les pertes qui l'ont précédé, du contexte global sur les marchés, poursuivait-on chez Commerzbank.
En effet, les cours sont particulièrement sensibles ses dernières semaines aux fluctuations du moral des investisseurs sur les marchés mondiaux, laissant quelque peu de côté les fondamentaux de l'offre et de la demande du marché de l'or noir.
Un ton plus optimiste s'est emparé des marchés pour le début de la dernière semaine avant le référendum sur le +Brexit+ (pour British exit), notait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Les actifs risqués - en particulier les actions, le pétrole et la livre britannique - sont brusquement montés tandis que les valeurs refuge que sont l'or et le yen subissaient des ventes dans un changement de tonalité sur les marchés qui en a pris beaucoup par surprise, poursuivait l'analyste.
Les analystes attribuaient ce regain d'optimisme des investisseurs au fait que les derniers sondages publiés au Royaume-Uni ont montré un sursaut du soutien au camp pro-maintien du pays au sein de l'UE quelques jours après le meurtre de la députée travailliste pro-européenne Jo Cox.
Le regain d'appétit des investisseurs pour les actifs à risque soutenait ainsi les cours de l'or noir comme l'accès de faiblesse que subissait du coup le dollar, qui est vu comme une valeur refuge par les investisseurs.
La baisse du billet vert rend moins onéreux et donc plus attractifs les achats de brut, libellés dans la devise américaine, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Cependant, même si l'appétit pour le risque s'est dernièrement renforcé, le climat (sur le marché) reste tendu, prévenaient les experts de Commerzbank, pour qui seul un vote pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE pourrait apporter un peu de calme alors que les fondamentaux de l'or noir n'apportent que peu d'impulsion aux cours.
AFP
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merci
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