La FIJ condamne la prohibition du livre de Benchicou
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné la prohibition en Algérie de Journal d'un homme libre, le dernier livre du journaliste Mohamed Benchicou, un critique acharné du gouvernement. C'est le deuxième livre de Benchicou interdit pendant la dernière année.
« Le gouvernement semble s'accoutumer à interdire les livres de Mohamed Benchicou », a déclaré Aidan White, le secrétaire général de la FIJ. « Les actions des autorités indiquent de façon répétée qu'elles ne tolèrent pas les critiques et le journalisme indépendant. Notre collègue fait partie de ceux qui en paient le prix ».
La FIJ rappelle que Benchicou a été condamné en 2004 à deux années de prison ferme, dans "une affaire dénoncée par les organisations de liberté de la presse et par les journalistes".
"A l'époque, souligne l'organisation, cette condamnation avait été perçue comme une tentative officielle ayant pour objet d'étouffer les critiques du journaliste, fondateur et ancien directeur du quotidien Le Matin, finalement interdit de publier en 2004."
En novembre 2007, son livre Les geôles d'Alger fût banni de la Foire du Livre d'Alger.
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Commentaires (2) | Réagir ?
le plus dramatique dans l'affaire de l'interdictin du livre de Benchicou n'est pas l'interdiction en soi- somme toute normale dans un système totalitaire, mais, c'est le silence complice des "confrères" et des "intellectuels" qui banalisent, désormais, le duel d'un homme libre contre un pouvoir despotique !
La FIJ, la fédération internationale des droits de l'homme, reporter sans frontieres et le TPI, peut etre toutes les ONG doivent etre délocaliser pour prendre place dans les pays totalitaires africains... Algérie, Maroc et Tunisie en particuliers. L'opération est de faire prendre conscience des réalités de terrain aux défenseurs des libertés car la prise de conscience éxistentielle dépasse tout discours intellectuel aussi imporatant soit-il;les européens notamment le Français sont vulnérables en matiere d'information, ils ne réalisent pas de suite ce qu'est une propagande jusqu'a à ce que une famille soit décimée... Quant aux services de renseignement: c'est une autre histoire.