S'achemine-t-on vers une nouvelle session du Bac ?

Les lycéens et leurs familles dans le flou.
Les lycéens et leurs familles dans le flou.

Les partenaires sociaux du ministère de l'Education nationale ont signé, dans la nuit de jeudi à vendredi, un communiqué conjoint visant à préserver la crédibilité du Baccalauréat et à rassurer les élèves quant à leur droit à l'égalité des chances, suite aux fuites des sujets de certaines épreuves, soulignant que le dernier mot revenait aux gouvernement.

Le communiqué a été signé par Mme Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale, M. Meziane Meriane, Coordonnateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), M. Sadek Dziri, président de l'Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), M. Boualem Amoura, Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'Education et de la formation (SATEF), M. Mohamed Hamidat, Secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement primaire (SNAPEP), M. Sidali Bahari, Secrétaire général du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale (SCCOPEN), M. Khaled Ahmed, président de l'Association nationale des parents d'élèves, Mme Dalila Khiar, présidente de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves.

Le communiqué conjoint n'a, toutefois, pas été signé par le représentant du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), présent à la réunion qui a duré près de huit heures. Les participants à cette réunion consacrée à la présentation de propositions concernant la suite à donner au BAC-2016, sur l'ombre de fuites des sujets de certaines épreuves via les réseaux sociaux au deuxième jour de l'examen, ont été unanimes à affirmer que "le dernier mot revient au Gouvernement".

Après avoir "fustigé et condamné" ces fuites, les partenaires sociaux ont soumis leurs propositions au ministère.

Ces propositions consiste en la réorganisation en session extraordinaire des épreuves du baccalauréat dans son intégralité après Aid El-Fitr, la réorganisation partielle de l'examen, soit uniquement les épreuves dont les sujets ont fuité, ou son maintien. Le Gouvernement décidera, dans les jours à venir, de la suite à donner.

Le communiqué conjoint a souligné l'impératif respect de l'égalité des chances et la préservation de la crédibilité du baccalauréat, a indiqué Meziane Meriane.

Pour le syndicaliste, "il est inconcevable de corriger les copies en sachant qu'il y a eu triche", précisant coordination était pour la réorganisation des épreuves dont les sujets ont fuité.

Pour le président de l'Association des parents d'élèves, le dernier mot revient au gouvernement. Des mesures seront prises pour assurer la crédibilité du baccalauréat et le respect du principe de l'égalité des chances, a-t-il assuré. Selon le président du SCCOPEN, cette rencontre a permis de mettre à nu l'acte "lâche" qui vise à entacher la crédibilité du BAC. Il a appelé à réorganiser les épreuves dont les sujets ont fuité, estimant que "le dernier mot revient au gouvernement".

Le représentant du CLA, Zoubir Rouina, a, pour sa part, précisé que la réunion avait permis de faire part de la condamnation par les enseignants du secondaire de ces fuites qui sapent les efforts des élèves et des enseignants, soulignant que les enseignants refusaient de corriger un examen entaché de fraude. Cette organisation syndicale a proposé de réorganiser les épreuves dont les sujets ont fuité.

APS

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