Fuites au baccalauréat : Une affaire de l’Etat !
A quand un examen du baccalauréat sans fuite ni erreur ?
Nous venons d’apprendre encore une fois qu’une fuite de sujets a eu lieu à l’examen du BAC 2016, ce n’est pas nouveau et rien d’étonnant car nous sommes un peuple sous-développé et qui ne veut pas avancer.
L’examen du baccalauréat est une affaire d’état et de l’état, elle ne concerne pas que le ministère de l’Education. C’est une opération énorme lourde et de grande envergure qui nécessite l’engagement du secteur de l’éducation, du ministère de l’intérieur celui de la défense nationale et du secteur des télécommunications !
Une fuite est rendue possible par la voie soit d’un encadreur (inspecteur, directeur du centre ou d’un surveillant) et aussi par des hackeurs très forts qui piratent les sites les plus sécurisés. Une enquête est en cours pour déterminer la source de la fuite et nous exigeons une sanction modèle contre l’auteur ou les auteurs pour mettre fin à cette mascarade.
C’est un autre complot contre Mme la ministre de l’éducation qui nous pensons n’a aucun intérêt à ce qu’une fuite sorte d’un sujet de l’examen comme le prétendent certains : Elle a fait un travail titanesque pour remettre le secteur de l’éducation sur la bonne voie mais cela est difficile dans un environnement hostile et agressif miné de bras cassés et de médiocres.
Le secteur des télécommunications doit prendre sa responsabilité dans ces fuites électroniques et sa responsabilité est engagée.
Les différents services de l’état à l’instar des services de sécurité et de répression de la criminalité cybernétique doivent aussi sévir et mettre tous les moyens pour contrecarrer ces fuites. L’Etat doit s’investir davantage pour rendre au baccalauréat sa crédibilité et mettre fin une fois pour toute à ce phénomène récurrent.
Nous avons assez d’être la risée du monde et que les trabendistes du savoir cessent de ternir l’image de notre école et nous leur demandons de mettre leurs énergies au service du bien et au service de nos enfants. L’école doit être prémunie des luttes de clans et loin des luttes politiciennes.
Au moment où des efforts sont consentis pour améliorer la qualité de notre enseignement, certaines personnes passent leurs temps à mettre les bâtons dans les roues et nous tirer vers l’âge de pierre !
Nos enfants ont assez souffert et ils ont assez des mauvaises pratiques de leurs ainés (corruption, fraude, clientélisme, népotisme…..). Nous devons leur dire qu’il y a d’autres manières de réussir dans la vie autre que la fraude et le vol.
Arrêtons de stigmatiser une seule personne sachant qu’une seule main n’applaudit pas et essayons de créer une synergie pour tirer l’école algérienne vers le haut car nos enfants ont tant besoin d’une école publique républicaine et de qualité pour tous.
Alger le 01/06/2016.
Le Secrétaire Général : Boualem Amoura
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MERCI
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