Licences d'importation de véhicules: trente recours introduits
Le Comité interministériel chargé de l'examen des demandes des licences d'importation des véhicules a reçu, jusqu'à présent, une trentaine de recours de la part de concessionnaires dont certains sont légitimes, a révélé dimanche à Alger, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.
Le ministre a précisé que, selon les premieres informations qu'il a reçues, "certains recours sont légitimes et méritent d'être soigneusement étudiés". Bakhti Belaïb a reconnu que le Comité interministériel chargé de l'examen des demandes des licences d'importation des véhicules "a adopté des critères généraux ne prenant pas en compte certaines données relatives aux concessionnaires", soulignant que ces recours seront traités sur la base de ces données. Le ministre n'a pas toutefois précisé ces "données" de concessionnaires dont il n'avait pas tenu compte dans ses premières décisions.
Le nombre de véhicules à immporter a été divisé presque par deux passant à 83.000 unités pour 2016 contre un quota initialement fixé à 152.000 unités. La valeur dans des licences d'importation est estimée à moins d'un milliard de dollars. Le Comité interministériel chargé de l'examen des demandes des licences d'importation avait reçu une demande globale d'une valeur de onze milliards de dollars pour l'importation de véhicules.
Le ministre du Commerce a signé, il y a une semaine, les licences d'importation de véhicules. Quarante concessionnaires de véhicules ont été retenus pour bénéficier de ces licences sur les 80 postulants.
Interrogé sur la mesure d'interdiction de l'importation des véhicules d'occasion de moins de trois ans, décidée en septembre 2005, le ministre a souligné que cette mesure "est provisoire". Il a en outre indiqué que les dernières mesures qui ont touché le marché de l'automobile ont pour objet le développement d'une industrie nationale de pièces détachées et la concrétisation des projets de montage et de fabrication de voitures en Algérie. Pour ce qui est de l'importation de véhicules d'occasion, le ministre botte en touche en indiquant : "toutes les options seront étudiées à la lumière de ces mesures".
Avec APS
Commentaires (1) | Réagir ?
a mon avis, le mieux serait de supprimer ces licences et ces importateurs vereux, et laisser le simple citoyens importer son petit vehicule de moins de trois ans a sa guise sans que l etat donne l argent du peuple a des maffiosos importateurs qui abusent des deniers publiques. comme ca l etat economisera de la devise des vehicules et construira des hopitaux avec.