Les voyageurs sont tenus de déclarer leurs devises dès le seuil de 1.000 euros
Les voyageurs résidents et non-résidents sont désormais tenus de déclarer, aux services douaniers à l'entrée ou à la sortie du pays, les devises en leur possession lorsque le montant est égal ou supérieur à mille (1.000) euros, stipule la Banque d'Algérie dans son règlement publié au Journal officiel no 25.
"Les voyageurs sont soumis à l'obligation de déclarer, auprès du bureau des Douanes, à l'entrée et à la sortie du territoire national, les billets de banques et/ou tout instrument négociable, libellés en monnaies étrangères librement convertibles, qu'ils importent ou exportent et dont le montant est égal ou supérieur à l'équivalent de 1.000 euros", note le règlement 16-02 de la Banque d'Algérie.
L'importation de billets de banques et/ou de tout instrument négociable en devises librement convertibles reste "autorisée sans limitation de montant" sous réserve de satisfaire à l'obligation de déclaration pour les montants d'une valeur égale ou supérieure à 1.000 euros, précise le règlement.
Un exemplaire du formulaire de déclaration visé par le bureau des Douanes est conservé par le voyageur. Aussi, les voyageurs non-résidents peuvent exporter les billets de banques et/ou de tout instrument négociable en devises librement convertibles, importés et non utilisés en Algérie, sur présentation, au bureau des Douanes, du formulaire de déclaration d'importation.
Ce formulaire, qui doit être visé par un guichet de la Banque d'Algérie, un guichet d'une banque, un intermédiaire agréé ou un bureau de change constatant les opérations de change effectuées durant le séjour en Algérie, n'est toutefois valable que pour un seul séjour.
Pour ce qui est du seuil maximal des devises à exporter de l'Algérie par voyage, le même règlement le fixe à 7.500 euros prélevés d'un compte devises ouvert en Algérie. Les voyageurs sont également autorisés à exporter de l'Algérie tout montant couvert par une autorisation de change de la Banque d'Algérie.
APS
Commentaires (5) | Réagir ?
merci
wanissa
Des lois pour les faucons et des lois pour les brebis !