Le monde prend conscience des dangers de la corruption
Traquer la corruption partout dans le monde, poursuivre groupes ou individus qui la commettent, la facilitent ou en sont complices, c'est en ces termes le premier ministre britannique David Cameron a entamé son allocuton d'ouverture du sommet anti-corruption ce jeudi matin a Londres.
Un sommet le premier du genre marque par la presence de plus de 40 pays, et un grand nombres d'institutions et d'organisations internationales, dont le font monetaire International represente par sa directrice generale Christine Lagarde, le president de la banque mondoale Jim Yong Kim, on notera aussi la presence du secretaire d'etat Americain John Kerry.
Ceci dit, ce sommet qualifie par l'ensemble des observateurs présents dans la capitale britannique d'historique, compte tenu de la gravité du problème de la corruption, qui touche, précisera David Cameron les 4 coins du globe, et qui devrait être inscrit au top des préocupations de la communaute internationale.
Le premier ministre britannique s'est justement longuement attardé, lors de son intervention d'ouverture, sur les conséquences de la corruption sur la vie de millions de gens de part le monde, à savoir les incertitudes économiques, la pauvrete endémique et les risques grandissants que pose ce fléau sur la sécurité mondiale.
Les organisateurs de ce sommet de la derniere chance tablent fondamentalent sur la signature par tous les dirigeants présents, de la toute première déclaration mondiale de lutte contre la corruption. Ce texte servira de document de base pour l'ensemble des membres de la communaute internationale, à travailler ensemble et à reconnaitre que la corruption sape les efforts pour la lutte contre la pauvreté, promouvoir la prospérité et combattre le terrorisme et l'extrémisme, sans oublier les coûts excessifs de la corruption, sur le développement et la croissance économique. En un mot, tout le monde est d'accord que la corruption est le mal du siècle.
Les représentants d'une cinquantaine de 50 pays, dont les présidents de l'Afghanistan Ashraf Ghani et du Nigeria Muhammadu Buhari, le secrétaire d'État américain John Kerry, ainsi que la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde et le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim devront signer une déclaration dans l'après-midi promettant de nouvelles actions.
De Londres, Boudjemaa Selimia/AFP
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