Le MDS a été contraint d'organiser son congrès dans la rue !

Hamid Ferhi, coordinateur du MDS.
Hamid Ferhi, coordinateur du MDS.

Le Mouvement démocratique est social (MDS) a réussi à tenir son congrès malgré les portes fermées du lieu où il devait avoir lieu à Sidi Fredj.

Devant le mépris souverain du wali d'Alger à toute autorité judiciaire, le MDS a été contraint dans le week-end à tenir ses assises en pleine rue. "Comme annoncé dans sa précédente déclaration, le congrès du MDS s’est déroulé dans le feu de l’action, c’est-à-dire dans le prolongement de l’affrontement judiciaire avec la wilaya d’Alger et, derrière elle, le pouvoir", annonce-t-il dans un communiqué. En effet, Abdelkader Zoukh, wali d'Alger, n'a pas respecté la décision du Conseil d'Etat qui a autorisé le MDS à organiser son congrès.

Aussi, "c’est donc devant des portes closes, au centre international de la jeunesse de Sidi Fredj, que les militantes et militants, en présence de leurs nombreux invités, représentants des forces vives de la société civile combattante, venus leur exprimer leur solidarité, ont adopté formellement les documents et la direction qui leurs étaient soumis. Hamid Ferhi, Yacine Teguia et Fethi Gharès sont respectivement désignés coordinateur, secrétaire général et porte-parole national", détaille le parti dans un communiqué qui nous est parvenu.

Le MDS observe que "l’indépendance de la justice est ineffective, puisque les décisions successives du tribunal administratif et du Conseil d’Etat, en faveur de la tenue du congrès du MDS, n’auront pas été appliquées". Et d'ajouter : "L’arbitraire aura prévalu, il se cache maintenant derrière un caractère prétendument respectueux de l’institution judiciaire. Les garanties légales en matière de droits et libertés restent des vœux pieux, tandis que la répression affirme s’exercer dans le cadre de la loi. Nous voici confrontés à une forme renouvelée du despotisme : l’Etat punitif".

Le MDS rappelle ce fait grave : "La gendarmerie et la police ont refusé de faire appliquer les jugements qui étaient présentés. Le manque de sens de l’Etat est flagrant, il était pourtant de leur devoir de se substituer au défaut de l’administration". Puis de souligner le mépris qu'ont affiché les autorités de la wilaya d'Alger devant la décision de justice : "En effet les responsables de la wilaya et même le permanencier étaient absents et ne pouvaient pas délivrer d’autorisation administrative sur la base du jugement rendu ce vendredi par le Conseil d’Etat. Les services de sécurité ont agi comme les relais d’une décision politique voulant interdire le congrès, par la force de la loi ou par la ruse."

Le bureau national du MDS prévient que "toute tentative de résister à ce déni de justice serait passée pour un trouble à l’ordre public. Or, la wilaya d’Alger faisait prévaloir que la tenue du congrès constituait un risque pour la sécurité. Les congressistes ont ôté, au pouvoir, ce prétexte, par un comportement hautement responsable et en affichant la plus grande sérénité face à cette nouvelle tentative d’entraver la reconnaissance légale du MDS et de sa direction." L'argument avancé par la wilaya d'Alger aurait prêté à sourire dans d'autres circonstances, mais vu le déni de justice manifeste dans elle fait montre, il y a encore une fois comme une preuve que l'Etat de droit dont se gargarisent le gouvernement et ses saltambanques relève d'un simple mensonge.

Le MDS avoue qu'il est soumis à des "ingérences" qui pèsent sur ses instances". Et de pointer enfin que ce pouvoir qui fait pression sur l'opposition ferme les yeux et se montre très complaisant avec les "prédateurs qui pillent le pays, en droite ligne de sa compréhension envers l’islamisme assassin qui l’avait mis à feu et à sang. Il met ainsi à nu les intérêts qu’il incarne, ceux liés au national-libéralisme qui refusent de rompre avec la rente et œuvrent à saper toute idée d’Etat de droit impliquant qu’ils doivent rendre des comptes".

Le comportement dont ont fait preuve les autorités de la wilaya d'Alger dans cette affaire est gravissime. Encore une fois, la justice y a été lamentablement méprisée puisque ses décisions ont été ignorées par le wali d'Alger.

Yacine K.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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elvez Elbaz

Nos défaitistes parents et nous avions courber l'échine depuis 1962 et laisser faire ce cartel boussoufien du clan des planqués de oujda, lorsqu il a envoyé bouteflika à AULNOY, sous la bénidiction d oufkir, ponte des services secrets français au maroc, pour neo coloniser l'algerie algérienne pour le compte de la FRANCEARABIE NEO COLONIALE, souffrons de ne pas être à la hauteur de l honneur et de la dignité des peuples !!

Bouteflika n'est qu un autre prédateur du cartel aprés le benbella, boukharouba, chadli et les sous -off, les missionnés déserteurs de l'armée coloniale française, autoproclamés généraux de l'armée de répression des peuples d algerie!

Chah fina, Chah fikum!!!

Oumazelle!