Chakib Khelil sollicite l'appui de la Russie
"Si les pays non-OPEP (Russie, Norvège et Mexique, notamment), ne contribuent pas à la baisse de la production, la décision de l'Opep va être plus difficile et plus pénible, exigeant plus de sacrifices de la part de l'Opep" , a déclaré hier le ministre de l'Energie et des Mines, président en exercice de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
M. Chakib Khelil, a estimé hier qu'une participation des pays non membres de l'Opep à une baisse de la production pétrolière rendrait moins "pénible" et moins "difficile" la décision de l'Opep. "Si ces pays (Russie, Norvège et Mexique, notamment), ne contribuent pas à la baisse de la production, la décision de l'Opep va être plus difficile et plus pénible, exigeant plus de sacrifices de la part de l'Opep", a indiqué M. Khelil, au cours d'une émission de la radio "Algérie Internationale". Expliquant ses propos, le ministre a indiqué, à titre d'exemple, que "si l'Opep décidait de baisser de 2 millions de barils/jour, en incluant ces pays, on devrait baisser seulement d'un million". Il a estimé à cet égard que ce sera "mieux réparti".
Rappelons que les puissances occidentales ont récemment menacé l'OPEP de représailles si elle venait à réduire sa production.
H.G.
Commentaires (2) | Réagir ?
Le ministre de l'énergie du Quatar plaide pour une fourchette 80/90 dollars. C'est probablement un avis partagé par ses fréres. Selon mes lectures, Gazprom a approché Sonatrach pour une OPEP du gaz. Il ne s'est rien passé ou du moins rien n'a filtré. Que va faire Gazprom qui a quelques soucis financiers? La lecture des déclarations de Khelil laisse penser qu'il ne suit pas l'actualité en live.
Bravo M le ministre et ex envoyé spécial de la finance internationale auprès de l'Argentine, sans la Russie et le Mexique l'OPEP ne fera rien! Pour la bonne raison que l'OPEP est totalement affidée aux puissances occidentales, les USA notamment. Vous semblez oublier que c'est l'Armée US qui protège les plus gros gisements du monde. Ce sont les USA et les traders de Wall Street des lamentations qui devraient intègre l'OPEP. Autrement avec les enturbannés du Moyen Orient, il faudra patienter jusqu'à l'épuisement des réserves. A ce moment à, l'OPEP aura enfin une position commune, Couchée et vidée de son liquide inflammable que l'on aura bradé sans scrupules. Alors, que faire sans les Russes et les Mexicanos, se retrousser les méninges et investir le moindre rouble dans ce pays exsangue, avant que le grand désastre n'intervienne