Abdelaziz Bouteflika rapatrié vendredi en Algérie
Le président Abdelaziz Bouteflika, a regagné vendredi le territoire national après une visite privée à Genève (Suisse), durant laquelle il a effectué "des contrôles médicaux périodiques", a annoncé la présidence de la République dans un communiqué repris par l'agence officielle APS.
Le communiqué annonçant son retour est aussi laconique que celui qui révélait son évacuation sur un établissement hospitalier suisse dimanche dernier. Voici le texte intégral du communiqué: "Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a regagné le pays ce Vendredi 29 Avril 2016, après une visite privée à Genève, durant laquelle il a effectué des contrôles médicaux périodiques." Bref et sans fioritures.
Le chef de l'Etat a été évacué dimanche dernier vers l'hôpital cantonal de Genève, appelé HUG de Genève, a-t-on appris. Ce établissement genevois est connu pour être une destination de choix pour les chefs d'Etats et monarques moyens-orientaux. Tout le sixième étage de l'hôpital est habituellement réservé à ces patients au chéquier bien garni. L'établissement est aussi connu pour sa réserve légendaire quant au secret médical.
Ali Kafi, l'ancien chef du HCE, a déjà séjourné en avril 2013 aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Il y était décédé à l'âge de 85 ans.
Le président (79 ans) aura donc passé six jours pour des "contrôles médicaux périodiques". Quid de la visite familiale annoncée ?
La dernière fois qu'Abdelaziz Bouteflika est parti à l'étranger pour officiellement des "contrôles médicaux" remonte à décembre dernier. Il a été hospitalisé à la clinique d'Alembert de Grenoble (France) où officie son médecin traitant le docteur Jacques Monségur. Il a dû y subir une batterie d’examens dans le service de cardiologie de Jacques Monségu, un docteur qui le suit depuis une dizaine d’années.
Après son AVC en avril 2013 et son évacuation sur le Val-de-Grâce (hôpital militaire français fermé depuis), depuis 2014, c'était dans cette clinique grenobloise que le chef de l'Etat suivait les contrôles jusqu'à présent. Cependant, ce sont les HUG de Genève par ailleurs proches de Grenoble et de la clinique d'Alembert que la présidence a choisi pour accueillir Abdelaziz Bouteflika.
L. M.
Commentaires (6) | Réagir ?
non, ils ne ce sont pas trompes, c est un rapatriement, comme d un objet, une relique, un bien égaré, ou une dépouille post mortem.
la depche c'est benyounes le sbir de boutef tu crois en lui ou en qui ?