Les "Panama Papers" ouverts au public à partir du 9 mai
Les millions de documents des "Panama Papers" qui ont mis au jour un vaste scandale d'évasion fiscale sur le globe seront accessibles au public à partir du 9 mai. L'organisation à l'origine de ces révélations l'a annoncé mercredi.
Une base de données inclura des informations sur plus de 200'000 sociétés, trusts et fondations immatriculées dans 21 paradis fiscaux, de "Hong Kong en passant par le Nevada aux Etats-Unis", a indiqué le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) dans un communiqué.
Depuis début avril, les révélations des "Panama Papers" ont provoqué l'ouverture de nombreuses enquêtes dans le monde et conduit le Premier ministre islandais et un ministre espagnol à la démission. Cependant les informations concernant Abdeslam Bouchouareb n'ont été d'aucun effet sur le ministre puisqu'il n'y a eu ni démission du concerné ni encore moins une enquête ou une quelconque réaction de la part de la justice algérienne.
Les quelque 11,5 millions de documents du cabinet panaméen Monsack Fonseca, dévoilés par une centaine de médias, ont plus généralement révélé l'utilisation à grande échelle de sociétés offshore permettant de placer des actifs dans des territoires opaques et à très faible fiscalité.
Dans son communiqué, l'ICIJ affirme que les recherches sur ces documents "continuent" et que de nouveaux articles seront publiés "dans les semaines et les mois qui viennent". Basé à Washington, le Consortium a déjà mis en ligne en 2013 une base de données sur ses précédentes révélations baptisées "Offshore Leaks.
Bouchouareb et sa société offshore
Abdeslam Bouchaoureb, le ministre de l'Industrie et des mines, a défrayé la chronique à l'occasion de ces révélations. Les documents publiés ont révélé qu'il possède une société offshore basée à Panama. "Royal Arrival Corp", l'entreprise dont Abdeslam. Bouchouareb est le propriétaire depuis juillet 2015 est spécialisée dans la représentation commerciale et la négociation, les contrats commerciaux, les travaux publics et le transport maritime et ferroviaire. Royal Arrival Corp est active essentiellement en Algérie, en Turquie et au Royaume Uni, souligne le ICIJ qui cite des emails envoyés par CEC au cabinet Mossack Fonseca d'où les documents ont été fuités. Bouchouareb a balayé d'un revers de la main ces informations. Il a affirmé qu'il préparait un rapport qu'il adressera au président de la République. Une manière de dire qu'il n'a pas de compte à rendre à la justice ni à l'opinion algériennes, mais juste au chef de l'Etat.
L.M. avec AFP
Commentaires (2) | Réagir ?
Nous en tant que rboub djair on fait ce qu'on veut et on emmerde tout le monde. on vous dazou maahoum !
Mais, vous êtes sur qu'elle planète, cessez de rêver, atterrissez tant qu'il est encore temps, sinon vous prenez un risque d'attraper comme la chaise roulante un AVC que je ne vous souhaite pas.
Nous sommes en Algérie, c'est la jungle, il faut être comme TARZAN et CHITA,