Chakib Khelil se positionne pour la présidentielle anticipée !
La machine semble en marche pour faire de l'ancien patron de l'Energie un possible héritier à la présidence.
Deux éléments fondamentaux à retenir d'emblée. Le retour précipité de Chakib Khelil en Algérie et les dernières images montrant un Bouteflika gravement diminué et malade nous laissent penser qu'une présidentielle anticipée est en préparation.
Depuis son retour au pays, une savante campagne pour la réhabilitation de Chakib Khelil auprès de l'opinion publique est menée pour en faire un potentiel candidat à la présidentielle anticipée. Rondement orchestrées par des médias proches des tenants du pouvoir actuels, les sorties de Chakib Khalil se veulent un opération de séduction où se mêlent populisme, croyance populaire et compétences internationales. Mieux encore, l'ancien patron du département de l'Energie se présente comme un victime d'attaques de l'ancien DRS.
L'homme qui déclarait n'avoir aucune ambition commence à afficher son jeu. Dans la dernière émission offerte comme sur un plateau par Dzair Tv, l'ancien paria de la justice algérienne déclara : "Je n’ai pas d’ambition politique". puis de tempérer tout de suite après :"Mais je suis prêt à servir mon pays si on me le demande". Comprendre, je suis prêt à prendre la place de Bouteflika si nécessaire.
La dernière partie de la déclaration "si on me le demande" a déjà été utilisée, souvenons-nous - par l'actuel locataire du palais présidentiel. En effet, Abdelaziz Bouteflika, pour ceux qui l'aurait oublié, ne cessait de répéter en 1999 que son retour et sa candidature à la présidentiellle étaient une réponse à l'appel du peuple. Et que s'il n'était pas élu convenablement, il était "prêt à rentrer cher lui". Seulement, on connaît la suite 17 ans plus tard et quatre mandats, il était toujours au pouvoir.
Alors, faut-il décoder que le clan Bouteflika est en train de préparer Chakib Khelil à prendre le relais ? Possible. Dans une déclaration, Mokrane Aït Larbi a été le premier à évoquer la thèse de "Khelil président". Il a en efffet précisé que si Khelil "fait l’unanimité au sommet et c’est à lui que le président Bouteflika lèguera le pouvoir."
Reste que la Constitution exige que le candidat soit seulement de nationalité algérienne. Et en l'espèce, l'ancien ministre de l'Energie possède également, selon plusieurs informations, la nationalité américaine.
Yacine K.
Commentaires (33) | Réagir ?
merci
merci pour les informations