Le cri de détresse de Habiba Draoui, handicapée moteur (Tamridjet)

Le cri de détresse de Habiba Draoui, handicapée moteur (Tamridjet)

De l'autre côté du chef-lieu de la wilaya de Béjaia, à 65 km l'extrême est, dans la localité de Laâlam commune de Tamridjet, Habiba Draoui (29 ans) lance son cri de détresse.

Habiba Draoui est handicapée moteur à 100%, depuis peu de temps. Elle a glissé d'un prunier au moment où elle aidait ses parents à récolter les fruits. Le coup dur qu’elle a subi lui a causé une fracture au niveau de la colonne vertébrale. Hospitalisé en urgence, elle a effectué une intervention chirurgicale au CHU de Tizi-Ouzou. Les résultats étaient négatifs mais les chances ne le sont pas.

"Je ne me souviens pas comment je suis tombé. Je me suis retrouvé à l’hôpital. Je me suis fait opérer à Tizi Ouzou et j'ai même effectué des séances de rééducation à Tiksraine (Alger) mais sans aucune chance que je me relève. Je vis l'enfer. J'ai beaucoup souffert dans ma vie. Ce n'était pas le moment, vraiment", déclare-t-elle déprimée sur la chaîne Dzair-tv, ou elle témoignée avec ses parents.

Elle a déclaré avoir encore des chances de marcher à nouveau en effectuant une deuxième opération chirurgicale en Chine. Mais le problème rencontré est souvent le même pour tous les Algériens : les moyens financiers. Le coût de l’intervention est estimé à un milliard de centimes. Une somme que la famille ne possède pas.

De parents, modestes et visiblement avancés dans l'âge, la jeune femme a perdu l'espoir de se faire soigner et de marcher à nouveau.

Habiba lance un appel de détresse aux autorités compétentes pour lui offrir cette chance d'aller se faire soigner en Chine.

La localité de Laâlam est située dans les hauteurs de la daïra de Souk El Tenine, une one montagneuse connue par sa forte activité en agriculture. La vie est rude pour les habitants en l’absence de commandités indispensables. L’exode a connu une forte augmentation notamment à partir de 2006, date ou un séisme a secoué le bourg.

Mounir Outemzabt

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Commentaires (1) | Réagir ?

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deradji nair

Oh que non on préfère donner cette somme à ces chanteuses qui défilent à Constantine que de soigner une malade telle que celle ci ou payer un joueur de foot qui nous apporte rien du tout. C'est honteux d'entendre ceci mais hélas ça existe au vu et au su de tout le peuple algérien qui moins que la paille voltige à la moindre brise du vent.