Chakib Khelil inquiet : L'Algérie peine à trouver acheteur pour son pétrole
« L’Opep n’a pas d’objectif de prix. Si on réduit, ce n’est pas pour atteindre un prix, c’est pour trouver un acheteur à notre brut », c’est ce qu’a affirmé jeudi, notre ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khelil, à l’issue d’une visite de deux jours qui l’aura mené à Hassi Messaoud et à Hassi R’Mel.
M. Khelil qui s’exprimait à propos de la décision de l'Opep d’avancer au 24 octobre une réunion d'urgence initialement fixée le 18 novembre pour discuter de la crise financière mondiale, a estimé que l’Organisation des Pays producteurs de pétrole devrait prendre une décision rapidement : « plus l’action est importante et rapide, plus l’effet sera conséquent. Si elle est lente et hésitante, ça sera plus difficile de maîtriser les prix », a-t-il dit, rappelant dans ce contexte les deux plus importantes occasions où l’organisation a dû intervenir pour stabiliser les marchés, au cours des crises de 1986 et 1998.
"Il est évident que pour assurer l'équilibre du marché, les livraisons doivent diminuer. Je ne peux vous dire à quel niveau. Nous devons nous réunir pour décider. La réponse viendra de la réunion de l'Opep," A-t-il dit, précisant dans ce contexte que les spéculateurs sont sortis du marché faute de liquidités et que seule reste l’économie réelle du marché, « celle de l’offre et de la demande ». Une demande qui devrait baisser selon ses propres estimations, à quelque 600 mille à 700 mille barils/ jour, contre les 1, 3 millions prévus.
Néanmoins, le ministre a signalé que le marché prévoit à terme, le prix moyen de 86 dollars d’ici au mois d’avril prochain, « Au-delà, il faudra s’inquiéter », a-t-il précisé avant d’indiquer que la récession économique mondiale devrait durer toute l’année 2009, et au-delà, en 2010, « l’année 2009 ne s’annonce pas très bonne, il n’ya pas de visibilité et l’avenir est plein d’incertitudes. La question qu’il faut se poser est : est-ce que la Chine va tenir le coup », a-t-il demandé.
Pour rappel, le baril avait culminé à 147 dollars en juillet, avant de retomber jeudi à moins de 70 dollars à New York en raison de la crise financière mondiale qui provoque un ralentissement économique et une baisse de la demande.
N.N.
Commentaires (8) | Réagir ?
Il faudrait lancer une petition a echelle internationale appelant les pays a ne pas acheter le petrole Algerien. Ce qui mettrait notre chere mafia dans un mal-aise profond....... Azul
LE TITRE:pouquoi peiner pour trouver des preneurs de pétrole?
Pourquoi ne pas peiner pour la recherche scientifique et autres.
Pourquoi ne pas peiner à instaurer des directives auprès des administrations pour rendre la vie facile aux citoyens (leurs droits) sans BAKCHICHE.
Pourquoi ne pas peiner pour combattre la corruption seulement au bas niveau pour un commencement?Pourquoi ne pas OBLIGER les firmes internationales à s installer dans notre pays comme ça il y aura moins de hitistes et vous combatterez par la meme occasion el haraga;
Que demande le peuple?