Des responsables du FIS impliqués dans des détournements de biens de l’Etat

A partir de la Jordanie, Madani Mezrag affirme vouloir libérer 140 terroristes des prisons algériennes.
A partir de la Jordanie, Madani Mezrag affirme vouloir libérer 140 terroristes des prisons algériennes.

Le ministre algérien des Affaires religieuses, Mohammed Aïssa, a lancé, lundi, devant la commission de l’éducation et des affaires religieuses, de graves accusations envers d’anciens responsables du parti du Front Islamique du salut dissous. Le ministre parle de 135 dossiers déposés auprès de la justice algérienne, afin de récupérer le patrimoine des Wakfs, confisqué par des hauts responsables du parti intégriste durant la décennie noir qu’a connu le pays.

Par Hebib Khalil

Le ministre révèle qu’un large mouvement d’usurpation des biens de l’État, était orchestré, lors des bouleversements politiques qu’avait connus le pays à partir de 1989. Les assaillants, avaient – dit-il- profité de la situation d’insécurité et de la faiblesse des institutions étatiques de l’époque, afin de détourner, entre autres, des biens immobiliers.

Refusant de les nommer, Mohammed Aïssa a affirmé sa détermination à récupérer tous les blocs d’appartements, le mobilier, et les salles de prières détournées, et dont les actes de propriétés ont été falsifiés pour la plupart. Il explique qu’il subit actuellement, à cause de cette affaire, une campagne de déstabilisation féroce, mais qu’il est décidé à aller de l’avant et à mener cette affaire devant la justice.

Le changement de discours, pour le moins troublant, des autorités face aux anciens leaders du Fis dissous, pose de sérieuses questions quant au "pacte de non-agression" conclu jusque-là secrètement entre les deux parties. Le nom de Madani Mezrag, avait été évoqué, mais le ministre s’était refusé de tout commentaire concernant l’identité des accusés.

Madani Mezrag renonce à créer son parti !

Depuis la Jordanie où il participe à un colloque international pour combattre l’intégrisme, l’ancien chef terroriste de l’AIS, Madani Mezrag, a déclaré à la chaîne CNN arabe, qu’il renonçait provisoirement à créer son parti politique. Sa décision serait motivée par la conjoncture délicate que traversent le monde arabe en général et l’Algérie en particulier face notamment, à la menace terroriste de Daech!

Tout en niant que les propos tenus à la chaîne (suspendu depuis) d’Al Watan étaient des menaces directes à l’encontre du président Bouteflika, il s’est dit toutefois confiant quant à l’obtention de l’agrément, qui permettra à son parti, une participation aux législatives de 2017.

Par ailleurs, l’ancien terroriste repenti affirme travailler énergiquement afin d’obtenir la libération de 140 anciens terroristes, encore détenus dans les prisons algériennes.

Enfin, et concernant la mise à l’écart de l’ancien homme fort du régime, le général Mediene, il estime que cela est dans l’ordre naturel des choses, puisque l’ex-patron du DRS avait droit à une retraire méritée après 28 ans de bons et loyaux services!

H. K.

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Commentaires (8) | Réagir ?

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khelaf hellal

La mafia islamiste du négoce international et des produits de la contrefaçon, c'est elle le véritable comburant du turbo-capitalisme à la Bouteflika. c'est elle qui le gave de produits "made in", de produits de la contrefaçon et de la friperie.

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sarah sadim

VIVE LA RECONCILIATION DE bOUTEFLIKA AU FAIT MONSIEUR LE MINISTRE ET L'ARGENT VIRE PAR BOUTEFLIKA AU QATAR POUR ABASSI MADANI

Ah quand les nouveaux voleurs volent les voleurs de l'Islam, tous les deux de la même engeance.

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