Les contractuels sont à leur 5e jour de grève de la faim

Les contractuels poursuivent leur grève de la faim
Les contractuels poursuivent leur grève de la faim

La marche de la dignité des contractuels accompagnés par les deux syndicats CLA et SNAPAP et soutenue par le CNAPEST, commencé le 27 mars 2016 et a été arrêtée aux portes d’Alger le lundi 05 avril 2016 à Boudouaou (wilaya de Boumerdes).

Depuis lundi les contractuels ont entamé une grève de faim dans des conditions impossibles et attendent la décision d’intégration. Depuis ce jour, un effet boomerang de grèves dans les établissements scolaires et de wilayas se font un peu partout ainsi certaines wilayas CLA ont décidé d’observer une journée de protestation tels que Ouargla, Tamenrasset, El Bayad, Khenchela, Bejaia, Tiaret d’autres wilaya tel qu’Alger, Oran, Oum El Bouaghi, Adrar, El Oued, Rélizane, Boumerdes,…tiendront leur conseil de wilaya pour décider de la méthode de soutien à cette grève. Plus de 100 établissements sans casquettes syndicales ont soutenu ces marcheurs contractuels qui ont honoré le pays par leur ténacité malgré la souffrance et les blessures. Des rassemblements se font quotidiennement devant les Académies tel que celle d’Oran. Donc c’est le pourrissement.

Jeudi 08 avril 2016, le ministère de l’Education a invité les syndicats à une rencontre en vue de trouver une solution. Le CLA a dû quitter cette réunion car La ministre refuse de parler d’intégration, seule revendication du CLA et des contractuels. Là aussi la maladresse de la tutelle pour régler ce problème continue et devient indigne surtout en utilisant les syndicats.

Le CLA tient à soutenir toutes les marches à travers le monde qui ont suivi la longue marche du CLA, SNAPAP et des contractuels de Béjaia à Alger soit 236 km par autoroute et 280 km par route nationale.

Cette nouvelle méthode de lutte algérienne dans l’éducation est entrée dans le livre d’or des marches des enseignants ce qui est un honneur pour l’Algérie. Les marches qui ont suivi c’est celle des chômeurs de Pâme à Athènes soit 220 km et celle des enseignants marocains de Meknès vers Kenitra violemment réprimandés par les hommes de l’ordre après seulement 15 km de marche. Le CLA dénonce ces méthodes d’atteintes aux libertés d’expression pacifiques surtout lorsque ce nouveau moyen de lutte est noble et honore celui qui l’emploie.

Hakem Bachir

Porte-parole du CLA

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Commentaires (2) | Réagir ?

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bouzaher fechlane

Un pays sans président n'est pas un pays, mais on lui doit tout de même un mérite qu'aucun pays n'en a été capable, celui de fonctionner à l'aide d' un président fantôme.

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khaled mohammedi

Que faut-il faire si le pouvoir joue toujours a la sourde oreille et pousse la situation au pourrissement...